Renaissance, réforme, politique, La Boétie, Hotman, condition humaine, contestations politiques
Entre le 15e et le 16e siècle, l'Europe est traversée par une grande révolution artistique, intellectuelle et religieuse : la Renaissance. C'est un mouvement culturel qui émerge dans l'Italie du Nord, dans des cités comme Florence et Venise, et progressivement ce mouvement culturel va atteindre toute l'Europe. Ce mouvement peut être décrit par une refondation de la pensée autour de la condition humaine. Jusqu'à la renaissance, le centre du monde était Dieu. À partir de la Renaissance, le centre du monde est l'Homme. On le voit en peinture avec Raphael, Dürer, Botticelli. Valorisation du corps humain, individualité. Essor de la science, grande idée que l'Homme peut par lui-même et par la recherche scientifique découvrir les lois du monde. Elles n'ont plus besoin d'être interprétées par la voie religieuse. La source de la connaissance du monde devient la science.
[...] Il fait une apologie de la volonté. Pour lui les Hommes ne sont pas dominés par les déterministes, la loi de Dieu, le destin, la loi naturelle etc. Pour Machiavel, les Hommes sont libres de construire leur vie, de définir leur destin en fonction de leur volonté. Il reconnait que dans une vie, un Homme ne peut pas décider de tout, il y a des circonstances, des évènements, des contextes, dont il ne peut s'abstraire. Tout ceci est la fortune, l'opportunité, le sort. [...]
[...] Pourtant il n'est pas dans une démarche anti-chrétienne, mais pense que la liberté de conscience est nécessaire à la vie spirituelle. Pour lui la soumission a une vérité imposée n'ont aucune valeur, elle ne peut pas plaire à Dieu qui a fait de l'Homme un être raisonnable et libre. Il faut user de son sens critique pour interpréter les textes religieux. Cet essor de la subjectivité est aussi retrouvé dans une expression littéraire : les Essais de Montaigne (1533-1592). Livre d'un genre tout à fait nouveau, Montaigne commente librement un certain nombre de faits. Il explore sa propre subjectivité. [...]
[...] Peu a peu, en Europe à la fin du 16 ème, on assiste a une émancipation du pouvoir politique par rapport au pouvoir religieux et celui-ci va s'affirmer comme un pouvoir supérieur car plus uni. En effet, à l'époque l'Europe est déchiré par la guerre que se livrent catholique et protestants. Le roi apparait donc comme le seul détenteur d'un pouvoir stable. L'évolution la plus significative en France intervient en 1598 quand est rédigé l'édit de Nantes qui déclare la bi-confession de l'état (le christianisme n'est plus la seule religion, elle perd logiquement de sa stabilité) et en Hollande en 1579 avec l'acte d'union d'Utrecht (liberté de culte et de conscience). [...]
[...] Pour machiavel, la morale n'a pas de valeur particulière, ce qui compte est l'efficacité. - Une pensée empirique. Pour être un politique il ne faut pas être encombré de pensées métaphysiques ou philosophiques. Il se veut réaliste. Politique telle qu'elle est. Machiavel va chercher à instruire le texte non pas en l'initiant à la philosophie, mais en mobilisant des évènements passés (Thé- sée, César, Moise etc.). Il prend des exemples historiques, il s'inspire de tactiques déjà employées et qui ont prouvé leur efficacité. [...]
[...] Atteint par la suite l'Angleterre. Les Réformés (les protestants) critiquent la forme qu'a prise l'Eglise romaine au cours de l'Histoire. Ils sont très critiquent de la Papauté qu'ils considèrent qui est devenu une puissance po- litique, et non plus spirituelle. Ils considèrent aussi que le clergé abuse de son pouvoir spirituel pour dominer les fidèles, ils seraient une caste dominatrice. Luther va critiquer le procédé que le Pape a décidé d'utiliser pour lever des fonds : il a autorisé la vente d'indulgence, c'est-à-dire qu'en échange d'une forte somme d'argent, les chrétiens repentis bénéficieraient du pardon de leur faute. [...]
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