Gallicanisme, rois « prêtres », théorie du sacre, affaire d'Anagni, Guillaume d'Occam, Marsile de Padoue
Nous avons vu qu'aux alentours de 1300 que le pape, à l'apogée de sa puissance prend un texte qui impose qu'il est le souverain du pouvoir absolue et qu'il est donc quelque part en contradiction avec les évangiles (rendre à césar ce qui est à césar). Or, dans certains pays, le pouvoir se renverse et des rois deviennent souverains. Il existe notamment 2 exemples, l'exemple anglais tout d'abord ou la royauté anglaise dès le 12° siècle est assez forte et dès le milieu de ce siècle, le roi s'oppose à l'église et à pour cela l'avantage d'être sur une île. Les anglais au 12° éliminent les autorités ou personnalité religieuse dès qu'elle souhaite prendre le pas sur l'autorité du roi. Evènement marquant : l'assassinat de personnalité religieuse. En France, les choses prennent plus de temps et c'est sur le terrain des idées que les rois s'imposent. Au 12°, il s'annonce souverain et apporte deux arguments à cela
[...] C'est ce que l'on va appeler le triomphe du Gallicanisme qui est une doctrine à l'origine française qui affirme que le roi de France est indépendant politiquement de l'autorité religieuse et que, en tant qu'institution, l'église présente en France dépend du roi pour ce qui concerne sa gestion. Le gallicanisme laisse au pape les questions de dogme religieux mais en revanche, l'église est administrée par le pouvoir royale qui peut contrôler le clergé. C'est un changement d'importance. De là, le gallicanisme commence à être exprimé fin du siècle et début du 14°siècle, survient l'attentat, aujourd'hui affaire, d'Anagni. Anagni est une ville d'Italie ou le roi de France envoie ses conseillers pour forcer le pape à reconnaître la soumission de l'église à la royauté. [...]
[...] d'Occam a donc participé au triomphe du Gallicanisme à l'Allemande. L'autre des personnages et Marsile de Padoue, né vers 1280 et mort en 1343, c'est un théologien professeur de théologie, notamment en rance et qui a fini sa carrière comme archevêque de Milan. C'est un Italien qui défend l'empereur contre le pape. Son idée est que l'on pourrait se passer du pape car à l'origine du pouvoir impérial, les empereurs romains cumulaient deux fonctions, ils étaient chef politique et chef religieux. [...]
[...] La réémergence du pouvoir civil à la fin du Moyen-âge. Section 1 : Triomphe du Gallicanisme (France). Nous avons vu qu'aux alentours de 1300 que le pape, à l'apogée de sa puissance prend un texte qui impose qu'il est le souverain du pouvoir absolue et qu'il est donc quelque part en contradiction avec les évangiles (rendre à césar ce qui est à césar). Or, dans certains pays, le pouvoir se renverse et des rois deviennent souverains. Il existe notamment 2 exemples, l'exemple anglais tout d'abord ou la royauté anglaise dès le siècle est assez forte et dès le milieu de ce siècle, le roi s'oppose à l'église et à pour cela l'avantage d'être sur une île. [...]
[...] Ces deux personnages avance à peu près les deux mêmes arguments. Le premier est que le monde chrétien est uni, les chrétiens sont monothéistes et, il serait normal, qu'au nom de l'unité religieuse, il n'y a qu'un pouvoir pour diriger. Si cela n'est pas possible, les auteurs affirment que les textes légitimes la présence de 2 autorités, un pape pour les affaires religieuses et un empereur pour les affaires politique. Leur deuxième argument est que Jésus a accepté de mourir de la main de l'empereur, s'il a accepté cela, c'est bien qu'il reconnaissait que l'empereur lui était supérieur. [...]
[...] La monarchie religieuse n'est donc pas légitime et il faut modifier la hiérarchie de celle-ci. Pour se faire, il avance des arguments d'histoire religieuse. Il affirme qu'au début, lorsque les chrétiens se sont réunis, il n'y avait pas de hiérarchie, tout le monde était l'égal de l'autre et il faut revenir à cela. En gros, les papes ont usurpé la place. A la fin du 15°siècle, les empereurs ont alors triomphés aussi. Aux alentours du siècle, le pouvoir de l'autorité politique a été considérablement renforcé. [...]
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