La politique ce sont les affaires de la polis. Polis désigne la ville, mais aussi la civilisation et surtout la cité. La cité a son territoire et d'abrite derrière son régime propre.
La politique a pour un Grec un sens plus étroit que nous : elle concerne les affaires de la cité au sens bien particulier du terme. Lorsque les cités auront perdu leur autonomie, les Grecs ne feront plus de politique, en un sens.
La politique a aussi une visée universelle. Pour nous, dire « politique », c'est associer certaines images et certains aspects bien définis de la vie sociale (il y a des hommes politiques et des hommes qui ne le sont pas). Pour les Grecs, toute la sphère de la vie publique est politique, sachant que la sphère privée est plus étroite que la nôtre : la morale, la religion, l'éducation ne sont pas en dehors du champ politique. Le champ politique relève du kionon, du commun. Faire de la politique, participer à la vie commune n'est pas une activité parmi d'autres possibles, c'est l'activité noble par excellence.
La politique est le seul lieu où se joue le pouvoir : dans la polis, personne ne possède a priori le pouvoir, il n'est pas le lieu d'un avoir réservé, mais d'une lutte de reconnaissance publique.
[...] Celui qui commande et celui qui est commandé doivent tous deux posséder des vertus, pour que le commandement soit bon et que l'obéissance soit bonne. Ces vertus doivent néanmoins comporter des différences spécifiques. L'âme possède naturellement en elle un principe qui commande et un qui est commandé lesquelles ont des vertus propres. Tout le monde possède les différentes parties de l'âme, mais ils les possèdent différemment : l'esclave est dépourvu de la faculté de délibérer, la femme la possède sans autorité, l'enfant la possède imparfaitement. [...]
[...] S'il faut mettre le philosophe à la tête de la cité, c'est parce qu'il est le seul à pouvoir atteindre à l'être immuable, à être capable de s'élever au-dessus des aléas du devenir. La science du politique exige qu'il garde les yeux fixés sur l'idée de Bien. Chez Platon, une tendance dominante de la philosophe se réalise : atteindre sur la totalité des choses un point de vue qui les embrasse en un savoir total, immuable et parfait, qui puisse guider une fois pour toutes les pratiques humaines. Un ordre unique règle le monde et harmonise l'ensemble des choses. C'est un penseur de l'unité et de l'unicité du monde. [...]
[...] La politique a aussi une visée universelle. Pour nous, dire politique c'est associer certaines images et certains aspects bien définis de la vie sociale (il y a des hommes politiques et des hommes qui ne le sont pas). Pour les Grecs, toute la sphère de la vie publique est politique, sachant que la sphère privée est plus étroite que la nôtre : la morale, la religion, l'éducation ne sont pas en dehors du champ politique. Le champ politique relève du kionon, du commun. [...]
[...] Qu'est-ce qui est préférable, ce qui se pratique effectivement ou la législation consignée dans la République (i.e. Socrate déclare qu'il faut que soient communs les femmes, les enfants, les propriétés) ? Chapitre 2 Critique du communisme de la République : l'unité excessive mène la cité à sa perte. Si une cité est trop unie, la cité n'en sera plus une, car la cité dans sa nature doit contenir une certaine sorte de multiplicité, en étant trop une, elle retourne à la famille et à l'individu. [...]
[...] Il y a 4 modes de nomination de juges en combinant les facteurs et il y en a d'autres dans le cas où les juges sont choisis dans des parties déterminées du cops civique. En gros on combien toujours les différents facteurs. Espèces possible de tribunaux : ceux qui ont un caractère populaire (tous jugent de tout), ceux qui ont un caractère oligarchique (certains jugent de tout) ceux qui ont un caractère aristocratique et constitutionnel (tous jugent certaines causes seulement). [...]
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