Hannah Arendt, Aron, Machiavel, Platon, Aristote, politiques, gouvernement, pouvoir, Rousseau, Montesquieu, Hobbes, valeurs, domination
Pour Platon, l'idée de l'acceptation est que dans un collectif, il y a des gens qui dominent et des gens qui sont dominés. Par nature, certains vont vouloir gouverner et d'autres non. Il justifie la nécessité de structurer une cité entre des gouvernants et des gouvernés. L'un des enjeux majeurs de la communication est de légitimer le statut du gouvernement.
Il va aussi définir la politique comme la capacité à convertir la cité humaine aux valeurs transcendantes (justice, bien, etc). Il y a une différence fondamentale entre les sociétés hétéronomes (le fonctionnement est décidé en dehors du groupe social) et la société autonome qui décide elle-même du fonctionnement. Les religions sont des sociétés hétéronomes.
[...] Pour Platon, les hommes vivent dans l'illusion, dans la caverne. C'est une des caractéristiques de l'opinion chez lui. L'opinion ne repose pas sur la vérité mais se fabrique en modifiant, en travaillant sur les perceptions. Le réel est aussi divisé en deux. Il faut distinguer le monde sensible (accessible aux sens) et le monde intelligible (accessible à la seule raison). La réalité n'existe pas et se fabrique en permanence. En face, il y a le camp des idées et de la vérité. [...]
[...] Les politiques articulent leurs discours entre une vision idéaliste et une vision pragmatique, une approche concrète. Cette dialectique est aussi expliquée dans la pensée de Platon par le fait qu'il considère qu'il y a deux cités selon lui. La première répond aux besoins naturels des gens. Il faut qu'elle soit à minima organisé. La secondé cité est le lieu de la politique avec une hiérarchie dans cette société avec 3 strates : Les gouvernants, l'élite. Les gardiens, ceux qui surveillent. [...]
[...] Seule une élite peut être capable de faire de la politique. La rhétorique étant l'apanage d'un petit nombre, c'est-à-dire des gouvernants. Aristote est aussi intéressant car il pointe l'importance d'un leader. Toutes les communautés ont besoin d'un chef. Il conduit le peuple non pas par la force mais par des arguments persuasifs. Faire de la politique, c'est aussi travailler sur le caractère (ethos), les émotions (pathos), et la raison (logos). Ce sont l'émotion et la raison qui participent à la faculté de juger. [...]
[...] Il met en avant que la politique n'est pas l'affaire de dieu mais celle des hommes. On parle là d'une société autonome. Ce qui l'amène à faire ce raccourci qui est que la science politique est la science du pouvoir. Son livre essentiel est Le Citoyen, publié en 1642. Un autre élément sur lequel il travaille est la notion de souveraineté pour le peuple. Se met en place avec Hobbes la notion de société civile. Ils ne remettent pas en question la monarchie mais on voit revenir la notion de peuple comme souverain. [...]
[...] C'est le rapport de la collectivité avec le pouvoir. Elle présuppose deux capacités : D'accéder au pouvoir De gouverner. Un concept qu'il utilise est la question de l'autonomie et de l'hétéronomie. Une société hétéronome étant quand la loi est donnée par quelqu'un d'autre. La société autonome est, au contraire, quand la loi est donnée par les acteurs eux-mêmes. Pour lui, toute société institue un pouvoir explicite que les acteurs intériorisent qui se traduit dans un imaginaire politique. Pour cela, il faut travailler les relations et les interactions entre ces éléments. [...]
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