La philosophie politique grecque

Thèmes abordés

Philosophie politique grecque, Platon, République idéale, République de Platon, Athènes, Sparte, philosophie politique de Platon

Résumé du document

Platon est né en 427 av JC, il avait presque atteint l'âge de la maturité quand s'effondra en -404 à la fin de la guerre du Péloponnèse la cité d'Athènes, vaincu par Sparte.
Guerre qui opposa Sparte et Athènes, deux grandes cités rivales de la Grèce, de -431 à -404. Dans l'œuvre de Thucydide, il décrit la guerre du Péloponnèse comme « la plus grande crise qui émut la Grèce ». Avant la guerre du P, les guerres médiques sont gagnées par les Grecs contre le roi de Perse, elles consacrent la victoire des Grecs et surtout la suprématie d'Athènes, qui est aussi un empire colonial maritime. Un premier conflit éclate entre Sparte et Athènes lorsque cette dernière étend contrôler une partie du centre et maritime de la Grèce. Le vrai conflit entre spartes et Athènes s'achève en 446 et les deux traitent une trêve de 30 ans. Dans le traité ce qui est important c'est qu'il reconnait mutuellement qu'il y a au profit de l'une comme de l'autre deux systèmes d'alliances. L'un autour d'Athènes dans les cités de l'Égée, la ligue de Délos. Par le même traité est reconnu le système d'alliances de Sparte avec la ligue Péloponnésienne.

Extraits

[...] Pourquoi elle n'a pas besoin de gouvernement ? il y aurait une harmonie parfaite entre le service de chacun et la récompense de ce service, aussi parce que tout le monde choisit de lui même, de par sa nature, son art, son métier. Le système fait que ça se régule de façon automatique. C'est une cité heureuse parce qu'il y a une harmonie entre ce qui est bon pour les individus qui la composent et ce qui est bon pour la cité la cité serait par nature juste. [...]

[...] La cité purifiée Socrate demande par postulat qu'ils aient l'imagination de penser que la cité saine ait réellement pu exister. Si on imagine que cette cité saine ait existé : le problème c'est que cette cité va rapidement se dégrader, l'innocence n'est qu'un temps, le déclin de la cité saine est provoquée par le désir de choses non nécessaires, de choses qui ne correspondent plus aux seuls besoins primaires. La cité saine se dégrade par l'apparition de besoins superflus et par l'apparition de l'idée du luxe, c'est-à-dire de l'idée qu'il faut amasser des richesses, amasser sans relâche, sans répits, sans limite des richesses. [...]

[...] L'amour de la cité n'est toujours pas un amour désintéressé. Si le gouvernant aime la cité parce qu'il pense que la gérer au mieux contribue à son bonheur personnel il a une conception utilitariste de l'amour de la cité. L'harmonie qui existait dans la cité saine n'est toujours pas rétablie dans cette cité des gardiens. Du coup Adimante logiquement exprime au commencement du livre de la République son insatisfaction par rapport à ce modèle de la cité purifiée. A une autre question Socrate répond qu'un homme ne peut être heureux qu'en tant que membre d'une cité heureuse (conception antique du bonheur et de la liberté). [...]

[...] C'est la raison pour laquelle ce communisme absolue ne peut échoir ou etre appliqué que dans cette caste des gouvernants. Pour tandis que le privée c'est le corps, le commun par excellence c'est l'esprit. Seul peuvent partager en commun de manière absolue ceux qui mettent en partage leurs esprits en jugulant leurs désirs pour limiter le privée au seul corps de chacun. Cette supériorité du communisme ne peut s'entendre ici que comme le reflet de la supériorité de la philosophie sur tous ce qui ne relève pas de la philo. [...]

[...] Dans la philo S ou il y a une certaine esthétique. On trouve sous la plume de P l'idée que ce concept serait d'une splendeur suprême, mais cette splendeur suprême des idées, ce n'est pas notre sens de la vision qui peuvent les voir. Les idées échappent au sensible, échappent au corps. Les idées, tel l'idée du juste, échappent au sensible, donc cette splendeur de l'idée ne peut être visible qu'aux yeux de l'esprit car seul l'esprit et non les 5 sens peuvent appréhender le monde des idées. [...]