Cours de philosophie politique constituant un cours de philosophie pratique (elle est en effet considérée comme une des branches de la philosophie pratique à côté de la philosophie du droit et de la philosophie morale).
Les questions abordées ici renvoient à des enjeux politiques majeurs. Sur ces questions, la philosophie politique peut apporter un éclairage conceptuel décisif. Mais la philosophie ne prétend pas avoir le dernier mot et l'un des objectifs de ce cours est de favoriser le débat d'idées en faisant collaborer des disciplines qui n'ont pas forcément l'habitude de se rencontrer : philosophie politique, histoire, sociologie, économie, droit, psychologie.
[...] Il faut alors une faculté d'imagination. Jonas va écrire que s'il n'y avait pas de mensonge, on ne connaîtrait pas la valeur de la véracité c'est seulement la prévision d'une déformation de l'homme qui nous procure le concept de l'homme qu'il s'agit de prémunir, que l'on veut protéger. On peut voir dans l'exemple simple du clonage qu'il faut combiner anticipation de la menace et heuristique de la peur. Jonas nous propose une formule : Tant que le péril est inconnu, on ignore ce qui doit être protégé pour résumer cette pensée. [...]
[...] Il est diplômé en philosophie, en philologie, économie, et histoire. Il est adolescent à l'effondrement du régime nazi, et dira que les plaies du nazisme ont laissé en lui le besoin d'un retour individuel. Ses ouvrages principaux : Après l'Etat-Nation, De l'éthique de la discussion, De l'usage public des idées, De la technique et la science comme idéologie, Morale et communication : conscience morale et activité communicationnelle, Théorie de l'agir communicationnel, Vérité et justification, et la liste n'est pas exhaustive. [...]
[...] Donc, à cet endroit, l'être et le devoir être coïncident avec précision. Le nouveau-né va rendre responsables ses parents vis-à-vis de lui. Est en jeu une relation de confiance, et non contractuelle, entre le parent et l'enfant. Cette relation constitue un bien substantiel, et dont la simple existence comporte la force pleine et contraignante de la présence de l'enfant. L'enfant constitue une force qu'on a pour responsabilité de faire grandir. Nous devons agir de manière à ce que cette responsabilité continue d'être endossée par les générations à venir. [...]
[...] Il a toujours semblé plus dur pour ce qui est de la critique du conservatisme allemand qu'américain. Le thème de la critique du conservatisme relève davantage du pathos que de la responsabilité politique. L'autoritarisme représente un des traits que le conservatisme allemand dérive du fascisme, mais pour lui, c'est parce qu'il rejette les lumières et la modernité que le conservatisme est fascisant. Parmi les acquis qu'Habermas défendra le mieux, ce sera la possibilité de critique, de liberté, de démocratie. Il va occulter les néo- conservateurs, et pensera qu'on n'a retenu de la modernité que la technique et le capitalisme, de la liberté qu'une conception limitée par le marché. [...]
[...] Quelles sont les pistes qui vont s'ouvrir à la philosophie ? D'abord, elle va devoir prendre au sérieux le témoignage de l'évolution, et l'énigme de ce qu'est la subjectivité. Deux langages donc : celui de l'extérieur, et celui de l'intérieur. Elle va devoir réunir ces deux langages dans un énoncé qui va devoir rendre justice au tout psychophysique de la réalité. La nouvelle tâche de la philosophie va être de s'occuper de l'homme en tant que force agissante dans et sur la nature. [...]
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