Platon, Kant, Hobbes, politiques, philosophie politique, rhétorique, Protagoras, gouvernance, régimes politiques, roi, démocratie, Mythe de Cronos, Zeus, Aristote, orexis, poiesis, praxis, sagesse, vertu, règle, régime de la communauté, Antigone, empire ottoman, Machiavel, chef de l'État, violence légitime, libéralisme, jugement, lien de causalité, savoir, métaphysique, Rousseau, volonté, volonté de l'Etat
La rhétorique est pour Aristote l'art de persuader les autres. Le monde du vraisemblable : il faut persuader les autres. Trois genres avec le genre délibératif, le discours judiciaire (centré sur le passé, pour juger) et le genre épileptique (centré sur le présent). Trois éléments : l'ethos, le logos, le pathos. L'ethos, c'est qui parle (si Platon le dit, il a raison, on ne peut pas le contredire). Le logos, c'est le genre argumentatif, la cohérence du discours, sa qualité, la logique du discours. Enfin, le pathos, c'est agir sur les émotions, les sentiments, ce qui est tenu comme déjà vrai pour l'auditoire. Pour convaincre un auditoire, il faut alors faire plaisir.
[...] Hobbes met en avant 6 passions, c'est-à-dire des désirs venant de lui (« le désir est un effort par lequel nous tendons à rechercher ce qui contribue la préservation de notre être »). Nous désirons donc ce qui augmente notre être, ou nous conserve : le conatus. Il y'a donc plein de désirs : « Je mets au premier rang à titre d'inclination générale de toute l'humanité un désir perpétuel et central d'acquérir puissance après puissance, désir qui ne s'arrête qu'après la mort ». Cela est donc possible de mettre ça pour tous sauf les saints et les fous, mais pas besoin d'eux en philosophie politique. [...]
[...] On ne peut savoir si on est libre. Si on est sceptiques et on dit qu'il n'y a pas de liberté, c'est du dogmatisme et pareil de l'autre côté, car on ne peut savoir s'il y'en a. Au niveau du savoir, la liberté est possible, mais aucune expérience et aucune dans les phénomènes dans ce qui se manifeste. On replie toujours dans une loi de causalité, mais la liberté ne se montre pas. Quand l'on est confronté à une action, on agit selon notre devoir. [...]
[...] Pour être libre, il faut alors des limites. Si on n'a pas des limites à nos désirs, on ne peut pas être libre. On sait que l'on a un État quand on a un représentant. Le représentant représente un peuple et constitue le peuple : si l'on n'a pas cela, on ne sait pas à quel peuple on appartient. À l'état de nature, on n'appartient à rien, mais à des États dissouts aussi. Il y'a un acte de présentification du peuple à lui-même. [...]
[...] Il insiste sur une liberté positive. Je respecte la loi, car c'est ma loi. Il y'a la construction anthropologique par Hobbes aboutissant à une philosophie politique : c'est la même chose pour Aristote. Hobbes quant à lui modifie tout. Hobbes est d'abord un philosophe avant d'être un juriste. Hobbes connait la rhétorique et fait partie des contemporains célèbres de son temps avec Descartes. Son livre majeur est le Léviathan. Il donne le langage de la philosophie politique : on ne se demande pas chez Machiavel comment on conquiert le pouvoir, d'où vient-il et quelle est sa légitimité, ou comment avoir le gouvernement idéal. [...]
[...] La meilleure vie, ce serait la vie contemplative. L'homme qui réussit bien sa vie a une vie théorétique. Il faut contempler les idées. Cela entre néanmoins en contradiction avec ses autres textes ou il explique que la vie accomplie, c'est la vie politique. On a une opposition entre vie théorétique et vie pratique. Aristote a une méthode différente de celle de Platon. Chez celui-ci, tout est lié c'est-à-dire que dans sa méthode dialectique, tout est lié, car les idées sont liées et que si l'homme est bien équilibré alors la cité ira bien. [...]
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