La théorie d'Aristote reste relativement incomplète et c'est plus tardivement que cette théorie est développée notamment par Saint Thomas d'Aquin dans la seconde question n°62 : Il dit que prendre injustement une chose à autrui a deux conséquences :
- Une faute d'injustice. La réparation dans ce cas doit se faire par une punition avec la précision nouvelle que la punition doit être fixée en fonction de la gravité de la faute et elle peut être fixée en plus par le juge et non par la victime.
- Une inégalité dans les choses. Dans ce cas, la réparation doit se faire par restitution. Il s'agit de rendre le bien qui a été accaparé ou bien de rendre un équivalent et ce sont des idées qui sont très présentes dans le Code civil actuel, car l'article 1382 du Code civil insiste sur la nécessité de la réparation par équivalent.
La théorie jurisprudentielle de l'enrichissement sans cause doit donner lieu à restitution pour éviter également le déséquilibre. C'est l'opposition entre le délit pénal et le délit civil.
On peut se poser trois questions à propos de la justice particulière :
- Qu'est ce que l'on peut observer ? On observe une déclinaison de toutes les divisions du droit car il fait référence aux personnes. Il fait également référence aux choses, aux biens (qui sont des choses qui appartiennent aux personnes soit à la suite d'une distribution soit à la suite d'une commutation et plus précisément par le biais du droit des obligations qui peuvent être volontaires comme les contrats et des obligations qui peuvent être involontaires et c'est l'hypothèse des délits civils et les délits qui relèvent du droit pénal)
- Est-ce que la séparation entre les justices distributives et commutatives n'est pas trop radicale ? Dans l'hypothèse du droit des contrats, en principe, c'est la justice commutative qui s'applique, mais on observe que dans certaines situations qui relèvent du droit des contrats, on a l'impression qu'il y a une dose de mérite qui est réintroduite et notamment dans deux domaines qui sont le droit de la consommation qui tend à privilégier l'une des parties par rapport à l'autre et qui donne une sorte de mérite supplémentaire au consommateur dans le but de rétablir un équilibre. Même chose avec le droit du travail entre le salarié et l'employeur. La législation a tendance à introduire une dose de mérite au profit du salarié.
Pour quelles raisons ? Aussi bien en droit du travail qu'en droit de la consommation, les personnes ne traitent pas sur un pied d'égalité. Dans la conception d'Aristote, le droit des commutations est un droit de personnes égales entre elles et en plus, un droit de personnes qui agissent librement. Cette conception concerne uniquement les citoyens.
- Est-ce que ce système n'est pas un système trop conservateur ? La question peut se poser dans la mesure ou Aristote s'appuie plus ou moins sur la question d'ordre juridique. Que se passe t-il si l'ordre juridique initial était injuste ? Cette idée d'égalité arithmétique dans les échanges vise à préserver l'ordre juridique intitial. C'est la critique formulée par Nietzche dans la volonté de puissance quand il écrivait que le droit est une volonté d'éterniser l'équilibre de puissances et c'est donc le droit du plus fort.
[...] Il faut savoir se résoudre à faire ce que l'on a à faire et cela exige aussi du courage pour surmonter les difficultés. Endurer Il faut supporter les difficultés, tenir bon, soutenir le choc. L'endurance peut se manifester de deux manières : - Par la patience : Avec soi-même et puis avec les autres. Le fait de ne pas se plaindre etc - Par la constance : Il s'agit de persévérer, de continuer l'effort jusqu'au bout malgré les difficultés, en évitant la superficialité. [...]
[...] L'idéal est que la motivation ne soit pas stérétotypée (ex : logiciels). Il doit y avoir également la prudence dans la rédaction du jugement qui se manifeste de plusieurs manières. Par exemple, dans les affaires familiales, il y a une certaine retenue dans la rédaction du jugement mais aussi en évitant de mettre le nom des parties lorsque le jugement est publié. Cette prudence continue avec la question du suivi judiciaire. Le juge a rendu sa décision et doit, dans certaines situations, suivre l'affaire assurée le suivi judiciaire notamment dans le domaine pénal, familial mais également dans tout ce qui concerne les difficultés des entreprises et des particuliers. [...]
[...] Le mythe est une tentative d'explication de certains aspects fondamentaux du Monde. Il peut s'agir d'abord de la cosmogonie, c'est-à-dire tous les mythes qui tournent autour de la création. Il y a aussi l'anthropogonie qui est la question de la création de l'être humain. On constate dans les mythes, il y a toute une série de personnages merveilleux , des animaux chimériques, des êtres mi-homme mi-bête, des anges, des démons etc Ex : Le Seigneur des Anneaux qui est uniquement de la mythologie ainsi que Matrix. [...]
[...] Il y a un sens restreint qui sont les règles juridiques ayant une portée générale et émanant du seul législateur. Lorsqu'on évoque cette loi au sens strict, on insiste d'abord sur l'impartialité de la loi. La loi comme le juge ne doit pas faire acception des personnes. On insiste également sur la stabilité car lorsque la loi est écrite est promulguée, elle ne peut être modifiée au gré des circonstances. On pourrait également ajouter la stabilité quand on parle de la Constitution. Le troisième effet est l'anticipation. [...]
[...] Les actions se sont les moyens juridiques qui sont mis à la disposition des personnes pour demander à la justice de dire le droit ce serait pour nous le droit judiciaire. Ces classifications se retrouvent pratiquement à l'identique encore aujourd'hui, et entre au 12ème ou 13ème siècle, avec la scolastique c'est là que l'on observe un épanouissement de la classification avec des distinctions claires et des plans rigoureux. Section 2 : La philosophie comme sommet de la culture. Pierre de Coubertin parlait de codification de la vie sociale. [...]
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