Si de nombreuses attaques sont réalisées contre l'Église, si les notions d'égalité et de liberté sont généralement prônées, de la même façon que les bienfaits de l'enseignement, les philosophes du Siècle des Lumières se lancent également dans des considérations d'ordre politique en s'attachant notamment à faire coexister pouvoir et « raison éclairée ».
Quel rapport établir entre les philosophes européens du XVIIIe siècle et le pouvoir politique de leur époque ?
[...] Les philosophes et leur conception du pouvoir politique 2 Le rejet de la monarchie absolue Les philosophes rejettent le principe selon lequel le roi est le maître de ses sujets et qu'il peut gouverner comme il lui plait. S'ils sont généralement d'accord sur ce point-ci, leur opinion varie quant au nouveau régime politique à mettre en place : - Voltaire : despotisme éclairé : gouvernement où le souverain, pénétré des idées philosophiques, a en vue non sa gloire, mais le bien-être de ses sujets. [...]
[...] (Rousseau juge cependant cet idéal irréalisable en France) Rousseau mis à part, celui-ci prônant l'égalité, les philosophes s'entendent sur le fait que le pouvoir politique doit être confié aux mains des seules classes éclairées. En dehors de cet aspect purement structurel du pouvoir politique, les philosophes du XVIIIe siècle s'attardent également à repenser la politique économique, le mercantilisme, adopté dès le XVIIe siècle, ne faisant pas l'unanimité au sein des idées nouvelles La volonté de mettre fin au dirigisme économique Selon les philosophes, les souverains et gouvernements doivent cesser de diriger la vie économique. [...]
[...] Ainsi, les philosophes des Lumières luttent contre les abus et les préjugés et sont persuadés que dans un monde organisé selon la raison, le progrès des Lumières dissipera les erreurs du passé et permettra aux hommes d'être enfin heureux. Ainsi, si de nombreuses attaques sont réalisées contre l'Eglise, si les notions d'égalité et de liberté sont généralement prônées, de la même façon que les bienfaits de l'enseignement, les philosophes se lancent également dans des considérations d'ordre politique en s'attachant notamment à faire coexister pouvoir et raison éclairée Cela nous amène à la question suivante : Quel rapport établir entre les philosophes européens du XVIIIe siècle et le pouvoir politique de leur époque ? [...]
[...] attise la rébellion qui couve l'intégration des idées des Lumières par la bourgeoisie permet de renverser les pouvoirs politiques qui ne correspondent pas à ces idées nouvelles. Conclusion Ainsi, on peut en conclure que les philosophes, comme Voltaire, qui a été accueilli à la cour de Frédéric II de Prusse, ou Diderot, qui a été accueilli à la cour de Catherine II, se montrent clairement favorables au despotisme éclairé dans l'espérance de voir leurs idées se répandre le plus rapidement possible en touchant directement à la tête de l'Etat. [...]
[...] Il repose sur l'idée que chaque être humain possède des droits fondamentaux qu'aucun pouvoir ne peut violer. En conséquence, les libéraux veulent limiter, au profit du libre choix de chaque individu, les obligations imposées à la société par l'État ou par d'autres formes de pouvoir, quels qu'en soient la forme et le mode de désignation. John Locke (l'un des premiers et des plus importants penseurs de l'Enlightenment, dès le XVIIe siècle), et par la suite Hume, Condillac, Montesquieu, Turgot, Adam Smith, En France, on parle des Economistes parmi eux : Gournay, Quesnay, Turgot . [...]
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