Monotéismes, politique, judaïsme, nostalgie de l'Etat, christianisme, Etat au service de Dieu, islam, refus de la domination politique
Tout d'abord, il faut commencer par se souvenir que la notion de loi divine est extrêmement ancienne et n'est pas nécessairement religieuse.
On trouve par exemple l'expression de loi divine chez Héraclite, un des premiers philosophes grecs. Il écrit «les lois humaines se nourrissent de la loi divine.». Dans la pensée d'Héraclite, le divin, ce qui est de l'ordre des dieux, est ce qui relève de la nature. Donc, dans la philosophie grecque antique, ce qui est le plus souvent désigné par le terme de «loi divine» est l'ordre de la nature, l'ordre du monde qui surplombe et qui encadre le nomos, les lois sociales et humaines, propres à une cité et à un moment donné.
Derrière le terme de loi divine se place l'ordre de la nature. Ce courant philosophie prend ses racines dans la philosophie grecque et se poursuit dans la philosophie romaine et le stoïcisme.
[...] Elles vont être exclues par les Juifs. En effet, les premières persécutions contre les chrétiens ont été commandées par un roi Juif, le roi Hérode, entre 41 et 44. En fait, les autorités religieuses juives considèrent que les Chrétiens, même s'ils observent la loi hébraïque, sont des hérétiques. Ils vont ainsi être expulsés des synagogues, ce qui aura des conséquences, en particulier quant à la diaspora. En effet, dans l'Empire Romain, chaque citoyen se devait de faire, une fois par an, un sacrifice à une statue de l'Empereur et donc manifester un acte de fidélité politique. [...]
[...] Dieu se révèle par des prophètes et Mohamed et le dernier. On trouve un certain nombre de prescriptions sociales : la foi ne peut être séparée d'une pratique sociale et rituelle. Interdiction de consommer porc et boissons fermentés, règles sur le mariage, divorce, adoptions, héritages, dispositions qui relèvent du droit pénal à ‘égard des criminels, voleurs, adultères. Le Coran donne à l'Umma, un statut particulier par rapport à toutes les autres communautés humaines. On a par exemple, un verset qui ordonne le condemnable et refuse le blamade. [...]
[...] Une fois qu'ils sont chassés de leur territoire, leurs rites, leurs coutumes religieuses et leur foi vont devenir leurs éléments d'identification. Ils ne sont plus une nation politique, mais un peuple religieux sans territoire. On passe ainsi d'une nation attaché à un territoire à un peuple qui se définit avant tout par sa tradition religieuse. Paragraphe 3. Un messianisme politique et religieux. En raison de cette histoire, les Juifs vont développer un rapport tout à fait particulier à la question politique. Dans la mémoire juive, il y a deux grands moments fondateurs. Tout d'abord, l'Exode. [...]
[...] Ce courant philosophie prend ses racines dans la philosophie grecque et se poursuit dans la philosophie romaine et le stoïcisme. Avec les monothéismes, on retrouve la notion de loi divine, mais dans un tout autre sens. La loi divine est ici l'ensemble des règles données par Dieu, un Dieu unique, aux hommes. Législateur, ce Dieu donne aux hommes des règles explicites. Il ne s'agit plus d'un ordre de la nature dont l'Homme va trouver les lois en se servant de sa raison. Il y a là une nouvelle conception de la loi divine qui émerge dans les monothéismes. [...]
[...] En effet, on trouve dans chacune des références à la Bible hébraïque. Toutefois, cette expression de religion du Livre est extrêmement trompeuse. En effet, au sein de ces trois religions, le rapport à la bible hébraïque est totalement différent. Les Juifs et les Chrétiens appuient leur foi sur la bible hébraïque, soit sur la Bible des Juifs telle qu'elle existait au moment de la vie de Jésus. Cette Bible, appelée le Talnakh par les Juifs, et l'Ancien Testament par les Chrétiens, est la même dans ces deux religions en ce qui concerne le texte. [...]
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