Dans la Grèce antique, la société, l'Etat et la communauté sont une seule et même chose dans la mesure où la Cité grecque est l'organisation politique et sociale d'une communauté. Or, ce n'est plus du tout le cas aujourd'hui ; notre conception de la société politique a une histoire théorique depuis les Grecs. L'État, en tant qu'appareil de coordination, voire de contrôle et de domination de la société, n'est pas une réalité inévitable dans le prolongement de la société, mais c'est le fruit d'un processus historique.
Par conséquent, dans la mesure où l'on distingue la société, l'Etat, la communauté, on peut alors saisir l'enjeu des problèmes de philosophie politique que l'histoire a connu, à savoir "Quels sont les fondements du pouvoir politique ?", "Qu'est-ce qui légitime le pouvoir politique ?", "Qu'est-ce qui légitime le pouvoir d'un État politique ?", "Peut-on concevoir une société sans État ?" etc.
[...] HABERMAS, Droit et démocratie (Gallimard). HAYEK, Droit, législation et liberté volumes, Quadrige/PUF). HAYEK, La constitution de la liberté (Litec). HEGEL, Phénoménologie de l'esprit (Aubier-Montaigne). HEGEL, Principes de la philosophie du droit (Vrin). HEGEL, Des manières de traiter scientifiquement du droit naturel (Vrin). HOBBES, Léviathan (Sirey). HOBBES, Le citoyen (GF). HOBSBAUM E.J., Les primitifs de la révolte dans l'Europe moderne (Fayard). HÖFFE O., Principes du droit (Cerf). HORKHEIMER M., Les débuts de la philosophie bourgeoise de l'histoire (Payot). HUME, Essais politiques. [...]
[...] Quels sont les fondements du pouvoir politique ? Pour appréhender les fondements du pouvoir politique, on peut s'appuyer sur la distinction qu'opère Max Weber entre trois types de pouvoir. Selon le sociologue allemand, tout pouvoir prétend avoir une légitimité. En revanche, Weber discerne trois formes de pouvoir, autrement dit trois fondements différents de légitimité politique. Pour Max Weber, ces pouvoirs ne sont pas équivalents et seul un d'entre eux est légitime. Il y a d'abord le pouvoir traditionnel, fondé sur les traditions, les coutumes, les mœurs. [...]
[...] KANTOROVICZ L., Les deux corps du roi (Gallimard). KELSEN H., Théorie pure du droit (PUF). KROPOTKINE, Extraits (Maspero). KROPOTKINE, La grande révolution 1789-1793 (Editions du monde libertaire). LA BOETIE, Discours de la servitude volontaire (Payot). LA BOETIE, Oeuvres complètes (Bordeaux, William Blake & Co). LACHIÈZE-REY, Les idées morales, sociales et politiques de Platon (Vrin). LACOUE-LABARTHE, Fiction du politique (C. Bourgeois). LANTERNARI V., Les mouvements religieux des peuples opprimés (Maspero). LAPIERRE, Vivre sans Etat , (Seuil). LAPOUGE G., Utopie et civilisation (Flammarion). [...]
[...] Rousseau énonce ainsi : Il n'y a point de liberté sans lois, ni là où quelqu'un est au-dessus des lois. Un peuple libre obéit, mais il ne sert pas : il y a des chefs, non des maîtres. Il obéit aux lois, mais il n'obéit qu'aux lois, et c'est par la force des lois qu'il n'obéit pas aux hommes. Dès lors, pour Rousseau, obéissance ne signifie pas soumission ou servitude. L'obéissance aux lois ne s'inscrit pas dans un rapport de domination entre les hommes. [...]
[...] Bourgeois). MORTON, L'utopie anglaise (Maspero). NIETZSCHE F., La volonté de puissance (Gallimard). Noir et rouge, Anthologie (Réédition Acratie) NOZICK, Anarchie, Etat et utopie (PUF). ONFRAY, Politique du rebelle. Traité de résistance et d'insoumission (Grasset). ORWELL PAPAIOANNOU K., L'idéologie froide (Pauvert) PASCAL, Œuvres complètes (Pléiade/Gallimard). PAUL, Epitre de Paul aux Romains. PASSERIN D'ENTRÈVES, La notion d'Etat (Sirey). PHILONENKO, Essais sur la philosophie de la Guerre (Vrin). PLATON, La République (volumes Pléiade/Gallimard). PLATON, Le Politique (volumes Pléiade/Gallimard). PLATON, Les Lois (volumes Pléiade/Gallimard). [...]
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