L'époque grecque offre 3 modèles : deux modèles de Cités (Sparte et Athènes) et un modèle d'empire (celui d'Alexandre le Grand).
Les deux premiers modèles sont des modèles classiques, ils raisonnent sur la Cité, sur la polis, leur univers est étroit et se ramène à celui de la Cité c'est-à-dire à un ensemble urbain avec quelques campagnes autour. L'empire d'Alexandre est un dépassement, on réfléchit alors en terme de cosmopolis. Ce changement de cadre politique fait que les penseurs ne réfléchissent plus sur la Cité mais réfléchissent sur l'empire (...)
[...] L'aristocratie : la richesse procure l'indépendance mais le propre de l'aristocratie, c'est quand même cette volonté de s'enrichir qui risque de primer sur les valeurs morales. Et donc, les hommes étant ce qu'ils sont, dominés par des instincts naturels, ce n'est pas forcément le meilleur régime. Reste la polytéia c'est-à-dire une démocratie modérée dans laquelle la loi du nombre est contrôlée, par le cens, et finalement, c'est le régime qui correspond le mieux à la nature car c'est le régime du juste milieu. De ce juste milieu, dérive chez Aristote la mise en exergue d'une classe politique moyenne. [...]
[...] THOMAS HOBBES (1588-1679) Deux livres majeurs de l'histoire des idées politiques De Cive (du citoyen) et Léviathan. Pour lui, l'homme est un esprit puissant et rigoureux, mécaniste et surtout obsessionnellement craintif: c'est l'homme de la peur. Toutes les solutions qu'il donne sont solutionnées par la crainte, maître-mot. Dans son œuvre, la crainte est une sorte de fil rouge. Il part de l'Homme naturel et à ses yeux, l'Homme est un mécanisme. C'est un être que l'on peut mettre en mouvement, le mouvement est primordial à la vie, du mouvement né l'appétit, le désir. [...]
[...] Il y a une majorité d'aristocratiques et c'est toujours eux qui l'emportent. Donc, ce ne sont pas vraiment des assemblées populaires et démocratiques. Quant aux Comices tributes, certains auteurs pensent qu'ils n'ont jamais existé. Le seul problème, c'est que la comparaison de Polybe est anachronique. La république décrite, c'est la République originelle. Les institutions romaines du siècle, telles qu'elles fonctionnent, font que les consuls ne sont plus chefs de guerre, ni chefs religieux. On a la création des prêtres, simples administrateurs supérieurs qui ont même perdu leur pouvoir judiciaire. [...]
[...] C'est le mythe de Sparte qui ressurgit. Jusqu'à St Thomas, on est soit platonicien et aristotélicien puis, avec son arrivée, on est soit platonicien, soit aristotélicien mais vu par St Thomas (c'est le thomisme). Pour St Thomas, l'intérêt du régime mixte, c'est que la combinaison des formes simples engendre leur limitation et donc, ça permet d'échapper à la dérive despotique ou tyrannique. Pour lui, il y a deux avantages au régime mixte : - il est bon que les gouvernés aient une part au gouvernement Cette participation, même minime est le meilleur moyen pour préserver la paix sociale et pour que chacun ait conscience d'appartenir à une communauté politique. [...]
[...] Au plan de la forme, on trouve la narration par Platon, d'un débat entre Socrate et les sophistes (adversaires de Socrate) qui se déroule dans la demeure d'un riche métèque qui s'appelle Céphale. C'est un livre sur l'éducation car l'éducation de l'âme est le souci principal de Platon. Il s'intéresse à l'Etat car il voit dans l'Etat, l'instrument privilégié appelé à enseigner la justice. Dans ce livre, Platon dessine les contours d'une Cité idéale qui serait construite sur le modèle de l'âme juste. Platon passe pour chef de file des idéalistes. [...]
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