Lorsque Louis XIV révoque l'édit de Nantes, une France dissidente et protestante se constitue en Europe et lance des appels à la révolte contre le roi. Plus encore, la Révolution anglaise met à mal la Monarchie absolue. À partir du XVIIe siècle, l'absolutisme monarchique est attaqué par les auteurs de la pensée politique. C'est la révocation de l'édit de Nantes de 1685, la Révolution anglaise de 1688, et la mort de Louis XIV en 1715.
A l'origine, le libéralisme est donc une réaction contre l'absolutisme royal et contre la règlementation économique qui freine l'expansion de la bourgeoisie. Le libéralisme a pris naissance sous l'Ancien régime, mais c'est avec la Révolution de 1789 et avec l'Empire que cette pensée politique va se développer et connaître un essor considérable.
[...] Il détermine comment les forces d'un Etat doivent être employées pour assurer la conservation de la société et de ses membres. - L'autre s'appelle le pouvoir exécutif. Il assure l'exécution des lois à l'intérieur de l'Etat. Ces pouvoirs, que sont que la transposition des pouvoirs, existaient dans l'Etat de nature. John Locke ajoute que, pour l'extérieur, il existe un troisième pouvoir que Locke rattache au pouvoir exécutif et qu'il appelle pouvoir fédératif qui intervient pour tout ce qui concerne les traités et la guerre. Le pouvoir législatif est le pouvoir suprême. [...]
[...] Cela appelle un régime de session. Au-delà de cette limitation du pouvoir, John Locke a également pris soin de mettre en avant les droits et les libertés des individus. Parmi ces droits les plus précieux, il y a la vie, la liberté et la propriété, et le droit à l'insurrection. Montesquieu (1689-1755) ou le libéralisme aristocratique (Le thème de la séparation des pouvoirs dans la pensée libérale : cela peut être un sujet d'examen) Montesquieu a été Conseiller au Parlement de Bordeaux. [...]
[...] Ces trois pouvoirs doivent être confiés à des personnes ou à des corps différents. C'est pour cela que la Monarchie apparait à Montesquieu comme un mouvement modéré parce que le Roi possède le pouvoir exécutif, il participe au législatif, et il laisse à ses sujets le pouvoir judiciaire. (Distinction entre les pouvoirs. Comme pour John Locke, le pouvoir législatif est le pouvoir le plus important parce qu'il est l'expression directe de la souveraineté. Cela veut dire que les deux autres pouvoirs lui sont subordonnés. La distinction existe aussi à l'intérieur du pouvoir législatif. [...]
[...] En conséquence, la formation de la société réduite, mais elle ne restreint pas les libertés qui existaient dans l'Etat de nature. Le pouvoir n'est donc confié aux gouvernants qu'en vue de la réalisation du bien commun et donc le consentement des hommes n'est pas irrévocable, il est soumis aux comportements de gouvernants. Il y a un droit à l' insurrection à la résistance à l'oppression. ( Après avoir décrit ce pacte, Locke va définir les institutions qui régissent la société avec pour objectif le bien commun et la liberté des hommes. [...]
[...] Le peuple étant souverain, il doit faire par lui- même tout ce qu'il peut bien faire, et ce qu'il ne peut pas bien faire, il doit le confier à des ministres ou à des magistrats choisis par lui. Dans cette idée se trouve contenue la théorie du régime représentatif. Dans cette République, les lois doivent maintenir l'égalité entre les individus. - Il y a ensuite la République aristocratique dans laquelle la souveraineté n'est détenue que par un petit nombre. Pour lui, le pouvoir devait être confié aux citoyens distingués par la naissance et préparés au gouvernement par l'éducation. [...]
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