Le Capital se termine par un chapitre sur les classes sociales : "Les salariés, les capitalistes et les propriétaires fonciers constituent les trois grandes classes de la société moderne, fondée sur le système de production capitaliste". Cette découpe n'est pas originale (elle avait notamment été utilisée par Ricardo) et se fait sur le critère de la provenance des revenus de ces catégories.
Les salariés sont ceux qui sont obligés de vendre leur force de travail ; les propriétaires fonciers tirent leurs revenus de la rente ; les capitalistes sont propriétaires des moyens de production ou de l'argent nécessaire à l'investissement (...)
[...] Il est apparu à cause de l'exode rural. Ce sous-prolétariat pour Marx va se retourner contre la classe ouvrière car c'est au sein de ce prolétariat que la bourgeoisie industrielle va recruter les gardes-mobiles et les soldats qui vont réprimer les soulèvements ouvriers de juin 1948. Pépinière de voleurs et de rôdeurs pour Marx ils sont des fainéants. Encore une fois on remarquera que Marx fait une distinction au sein des classes qu'il définit. Il détermine un bon et un mauvais prolétariat. [...]
[...] Du moment qu'on s'intéresse au milieu social, on est amené à distinguer au sein de la société différents groupes. Marx est donc en cela sociologue qu'il définit et étudie les classes sociales. On reproche à Marx de ne pas avoir défini une fois pour toutes les classes sociales. En effet, la définition qu'il en donne change au fil du temps. I. l'approche marxiste des classes sociales : une approche plurielle. En fonction de la position que Marx adopte, il va proposer une analyse sensiblement différente des classes sociales. [...]
[...] Se pose alors une question plus que paradoxale : l'idéologie de la classe ouvrière serait-elle aussi déterminée par les intérêts de la classe dominante ? Pour Marx la société communiste est libre de domination idéologique puisque la domination idéologique n'est présente que là où il y a lutte des classes. ii. Etat et domination de classe. Pour MARX l'Etat fait partie de la superstructure. Dans les sociétés capitalistes l'Etat est un enjeu de la lutte des classes. Il n'est qu'un instrument aux mains de la classe dominante. Ce n'est qu'avec le progrès technique que la superstructure évolue. [...]
[...] la bourgeoisie. Avant de la critiquer, Marx reconnaît son rôle révolutionnaire. Alors que la religion masquait les rapports d'exploitation en place dans la société sous l'Ancien Régime, la Révolution bourgeoise les avait mis en exergue. Marx est également satisfait par le fait que la bourgeoisie ait créé beaucoup de moyens de production. Les prolétaires Pour Marx ils sont le fer de lance de l'histoire. Cette classe sera seule à même de s'émanciper et de libérer l'humanité toute entière. Au terme du développement historique l'exploitation de l'homme par l'homme ainsi que l'Etat sont voués à disparaitre. [...]
[...] - les prophéties de MARX. Si nous considérons les prophéties historiques de MARX et de TOCQUEVILLE, c'est la thèse de moyennisation de ce dernier qui a été vérifiée, plutôt que la thèse de polarisation capitalistes/prolétaires du premier. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture