Philosophie politique, constructivisme, social theory of international politics, Alexander Wendt, Pierre-Emmanuel Barral, matérialisme, idéalisme, individualisme, holisme, relations internationales
Alexander Wendt (1958) est un professeur américain, et le principal représentant du courant constructiviste. Son ouvrage, Social Theory of International Politics, publié en 1999, opère une « révolution copernicienne » car il rompt avec l'approche positiviste des autres paradigmes et il déplace les problématiques de l'objet vers le sujet.
Wendt s'intéresse à la corrélation qu'il existerait entre les théories des relations internationales et la théorie du social. L'auteur affirme l'importance qu'ont les concepts de la théorie sociale dans la perception des Relations internationales chez les différentes écoles.
[...] Cela va à l'encontre du fait que le social définirait les relations internationales. Mais, selon Wendt, la théorie sociale permet d'identifier la nature de l'agencement des sociétés humaines, le rôle des idées et des forces matérielles dans la vie sociale. Il est impératif d'y répondre pour comprendre ce qui compose le système international, et comment les acteurs sont reliés (p.406). La conceptualisation différenciée de la structure sociale internationale vient de la place donnée aux structures matérielles ou sociales, et de la relation de la structure aux agents. [...]
[...] Le fait de caractériser les actions des Etats comme exogènes au système international contribue à rendre ces intérêts nationaux exogènes dans la réalité (p.412). L'autre question où les deux théories s'opposent est : de quelle sorte de chose(s) le système international est-il fait ? Pour entamer une étude, il faut prendre des éléments pour acquis. Pour le constructivisme, les actions (re)produites produisent des conceptions de Soi et de l'Autre qui peuvent être considérées comme acquises. L'ontologie est cruciale pour savoir comment nous devrions penser les relations internationales (p. 413). [...]
[...] Le dernier aspect qu'il aborde, est l'utilisation différente des données empiriques ou dans quelle mesure les identités et intérêts étatiques sont-ils cohérents, et construits par les structures nationales, ou systémiques. Pour les constructivistes ils sont endogènes et façonnés dans un système international stable (p.413-414). Wendt soutient que l'interaction des Etats conduit à la construction des intérêts. Mais le caractère abstrait de cette argumentation a conduit d'autres auteurs à relever ses limites. Il est rare que les acteurs s'affrontent en n'ayant connu aucune interaction antérieure. Ainsi, des méthodes interprétatives prenant en compte le contexte historique plutôt que la voie métathéorique de Wendt, ont vu le jour au sein des constructivistes. [...]
[...] Son ouvrage, Social Theory of International Politics, publié en 1999, opère une « révolution copernicienne » car il rompt avec l'approche positiviste des autres paradigmes et il déplace les problématiques de l'objet vers le sujet. Wendt s'intéresse à la corrélation qu'il existerait entre les théories des relations internationales et la théorie du social. L'auteur affirme l'importance qu'ont les concepts de la théorie sociale dans la perception des Relations internationales chez les différentes écoles. L'auteur le démontre en s'appuyant sur des travaux universitaires définissant les relations internationales comme « socialement construite », et par la place croissante accordée aux théories constructivistes qui avancent que les structures sociétales sont déterminées par des idées partagées et non par des forces matérielles. [...]
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