Ce texte est un extrait de l'Emile, ouvrage de Jean-Jacques Rousseau. Dans l'Emile ou de l'éducation, Rousseau se pose le problème de l'éducation. Il faut savoir que l'Emile et Le contrat social, autre grande œuvre de Jean-Jacques Rousseau, sont très liés, il n'y a pas de contradiction entre le mauvais système d'éducation condamnée dans l'Emile et les principes nouveaux d'organisation de la Société, évoqué dans Le contrat social. Ces deux œuvres envisagent deux aspects d'un même problème : préserver les qualités de l'homme. Emile, l'élève de Rousseau doit vivre dans la société, mais il faut trouer un système d'éducation qui garde les qualités de l'état de nature c'est-à-dire la bonté naturelle de l'homme. Nous verrons que dans l'état de nature, l'homme n'engendre pas de vice, puisqu'il les engendre tous dans l'état civil, et enfin, nous verrons que la volonté générale est nécessaire au contrat social.
[...] De là, vient la civilisation de l'Europe, le pays le plus riche en fer, et le plus fertile en blé. La condition de cette civilisation agricole, c'est avec la prévoyance et le labeur qu'elle suppose, le partage des terres, la propriété fondée sur la continuité du travail et la possession. De là apparaît une inégalité de plus en plus sensible due d'abord à la force et à l'adresse, une division de la société en riche et en pauvre. C'est ce qui entraîne un excès de brigandage désavantageux, surtout aux riches. [...]
[...] Rousseau et la démocratie Ce texte est un extrait de l'Emile, ouvrage de Jean-Jacques Rousseau. Dans l'Emile ou de l'éducation, Rousseau se pose le problème de l'éducation. Il faut savoir que l'Emile et Le contrat social, autre grande œuvre de Jean-Jacques Rousseau, sont très liées, il n'y a pas de contradiction entre le mauvais système d'éducation condamnée dans l'Emile et les principes nouveaux d'organisation de la Société, évoqué dans Le contrat social. Ces deux œuvres envisagent deux aspects d'un même problème : préserver les qualités de l'homme. [...]
[...] Mais le problème de l'autorité politique n'est pas résolution pour Rousseau, c'est un contrat de tous avec le Tout. On a d'un coté les individus, mais pris un par un ; et de l'autre on a le Tout c'est- à-dire l'ensemble des individus constituant une unité. Les particuliers ne contractent pas les uns avec les autres, ni avec une tierce personne, mais avec le Tout qu'ils forment. Le Tout est un être artificiel fictif produit par le contrat lui-même, c'est un être qui n'existe ni avant, ni hors du contrat. [...]
[...] Les besoins de l'homme sont modiques ainsi que leur satisfaction. L'homme dépend du milieu qui l'entoure, il dépend de la température , des aliments, des animaux, des plantes, de l'air, du soleil, pris en lui-même de façon immédiate, le besoin nous fait dépendre des choses ( par exemple, on éprouve le besoin d'un abri contre les intempéries). Les besoins sont purement physiques. Quand l'homme est en relation directe avec la nature, il peut être blessé, écrasé, détruit, cependant, les forces impersonnelles de la nature qui peuvent le blesser ou le détruire n'ont à son égard aucune haine, ni faveur, ni mépris, et ne peuvent inspirer aucun sentiment, l'homme est heureux. [...]
[...] L'Etat c'est le corps politique en tant que soumis aux lois. La volonté générale La volonté générale peut se définir par sa source, le peuple, par son objet, sa formulation, la loi. Elle est guidée par la raison aux volontés particulières qui obéissent aux passions. La volonté générale se produit aussi dans un individu, mais elle porte l'esprit vers un objet général et fait de l'homme un citoyen. Elle est droite parce qu'elle porte sur un objet impersonnel, chacun décide pour tous comme pour lui-même. [...]
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