Machiavel est un diplomate florentin qui vécu notamment au moment des guerres d'Italie, qui durent de 1495 à 1558. Diplomate de l'éphémère République florentine, il tente de renforcer le pouvoir central et y réussit -notamment en reprenant Pise avec une armée levée parmi les paysans florentins (sujet traité dans les chapitres XII, XIII et XIV). Le Prince est écrit après son départ de l'administration, lorsque les Médicis reviennent au pouvoir. Il met alors par écrit ses pensées, toujours dans la problématique du renforcement du pouvoir des dirigeants.
[...] Cette République, qu'il considère comme une démocratie efficiente, naît de ce qu'il appelle "Constitution", c'est à dire des lois qui définissent l'équilibre des pouvoirs. Cet équilibre doit permettre de garder le peuple sous contrôle (par les tribuns à Rome) sans leur donner le pouvoir entièrement (comme dans une démocratie). Cependant, jamais il n'est question de morale : il est seulement question de l'efficience ou inefficience de tel ou tel système. Dès lors, on peut affirmer que pour raffermir le pouvoir des dirigeants, Machiavel préconise une constitution qui permette de contenter le peuple. [...]
[...] Commentaire sur les chapitres XV, XVIII et XV du Prince, de Machiavel et des chapitres II, III et IV du Discours sur la première décade de Tite-Live Machiavel est un diplomate florentin qui vécu notamment au moment des guerres d'Italie, qui durent de 1495 à 1558. Diplomate de l'éphémère République florentine, il tente de renforcer le pouvoir central et y réussit -notamment en reprenant Pise avec une armée levée parmi les paysans florentins (sujet traité dans les chapitres XII, XIII et XIV). [...]
[...] Ce paraître maîtrisé, le prince peut s'appuyer sur la foule ignorante qui lui donne ces qualités. Dès lors, le prince peut faire ce qu'il désire à partir du moment où il connaît le "train du monde" et qu'il voit quand "la fortune" change. Finalement, dans le chapitre XXV, Machiavel expose comment l'on peut arriver à ses fins par n'importe quel moyen, à condition que l'on connaisse "la fortune", c'est à dire que l'on sache s'adapter au hasard des situations en étant capable de changer de prisme de décision : de l'impétuosité à la patience, de la violence à l'habileté. [...]
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