Machiavel rédigea "Le Prince" en 1513 (il sera publié en 1522 et sera ensuite censuré à partir de 1564) qui se présente comme étant un véritable guide du parfait exercice du pouvoir. Il offre son travail à Laurent II de Médicis. L'œuvre formée de 26 chapitres enseigne ce que les grands hommes, les princes, doivent faire pour conquérir, exercer et maintenir le pouvoir, constituant ainsi le tout premier grand manuel de politique.
Parallèlement, il étudie le comportement et la psychologie du peuple qui au final peuvent être vus comme "le récepteur de l'exercice du pouvoir" et sans qui il n'a pas lieu d'être. C'est le cas de cette citation du chapitre III du Prince : "Et l'ordre des choses veut que, dès qu'un étranger puissant entre dans un pays, tous ceux qui y sont les moins puissants se rallient à lui, mus par l'envie qu'ils portent à qui les a dominés par sa puissance".
Cette nouvelle dimension nous oblige à nous poser une question d'ordre plus général : la véritable ambition, motivation du politique ou même plus généralement de l'individu est-elle la réalisation du bien commun (dimension noble) ou est-ce simplement l'avènement d'un désir personnel qu'est l'exercice du pouvoir ?
[...] "Le Prince", Machiavel (1513) - chapitre III Les nombreux travaux et recherches sur la chose politique apportés par les philosophes jusqu'au 16e siècle consistaient à considérer la chose politique uniquement dans sa dimension positive. C'est ici qu'interviennent les œuvres et la personnalité de Machiavel. Machiavel (1469-1527) politicien florentin, est souvent considéré comme le fondateur de la philosophie politique moderne. Il marque volontairement une rupture avec les anciens : il dénonce la philosophie politique ancienne comme étant idéologique et veut insérer des jugements plus objectifs à celle-ci et se contenter de s'intéresser à ce que la politique est (et non plus à ce qu'elle devrait être). [...]
[...] Le capitalisme peut se définir très simplement comme la propriété privée des moyens de production. Les individus, les sociétés, les entreprises, les États face à ce nouveau système économique qui apparaissent dans la fin du 18e siècle se développe de plus en plus au 20e siècle et découche sur un processus de mondialisation rendant interdépendantes les différentes régions de la planète. La production mondiale s'accroît et les États et les entreprises pour faire face à l'accroissement des richesses et à la concurrence mondiale développent plusieurs stratégies qui sont très proches de la stratégie décrite dans l'extrait étudié du Prince. [...]
[...] Parallèlement, il étudie le comportement et la psychologie du peuple qui au final peut être vu comme le récepteur de l'exercice du pouvoir et sans qui il n'a pas lieu d'être. C'est le cas de cette citation du chapitre 3 du Prince : Et l'ordre des choses veut que, dès qu'un étranger puissant entre dans un pays, tous ceux qui y sont les moins puissants se rallient à lui, mus par l'envie qu'ils portent à qui les a dominés par sa puissance Cette nouvelle dimension nous oblige à nous poser une question d'ordre plus général : La véritable ambition, motivation du politique ou même plus généralement de l'individu est-elle la réalisation du bien commun (dimension noble) ou est-ce simplement l'avènement d'un désir personnel qu'est l'exercice du pouvoir ? [...]
[...] Machiavel le futuriste Machiavel dans sa pensée était très futuriste. Dans un premier temps, il fut un des premiers a osé montrer les perversions de l'homme et de la religion et à se poser des questions sur la possibilité de la fondation d'un ordre politique sur les pratiques humaines. La pensée relativiste grecque instaura pour la première fois la politique en instance autonome. Les théoriciens classiques dont Platon et Aristote apportèrent deux réponses divergentes à la question du fondement d'une société humaine. [...]
[...] C'est sans doute en ce principe que Machiavel innove et a une vision très futuriste. En basant ses travaux sur ceux de l'Antiquité, il entraîne une rupture avec celle-ci et avec une certaine conception de son époque où une entité supérieure à la multiplicité des parties compose le tout : L'État, Le Prince, l'Église, le Peuple, le Bien commun doivent se dresser au-dessus des intérêts personnels et se donner des moyens légaux ou militaires pour se faire respecter (pouvoir de coercition). [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture