Ce texte est un extrait du chapitre XV du traité Le Prince de Nicolas Machiavel. Il aborde le thème de la politique et plus particulièrement des façons d'être et d'agir dans ce milieu.
L'auteur nous amène alors à nous intéresser à quelles conduites avoir en politique ?
Selon Machiavel, celles-ci doivent être détachées de toute morale, et plutôt dirigées selon un critère important qui pourrait être la sagesse.
[...] Il relève alors le fait que ce jugement dépend surtout de l'apparence, c'est-à-dire que les Hommes attribuent des caractéristiques aux individus selon la façon dont ils les perçoivent. Il y aurait alors une pensée fondée, une critique faite objectivement, d'après ce qui nous est présenté, ce qui est observé. C'est en effet à partir de ce qui nous est montré que l'opinion est construite, ainsi, il est bien possible de manipuler cet avis, ce jugement populaire, par une sélection de ce qui nous apparaît. [...]
[...] Qu'en est-il des autres vertus ? S'il ne doit pas être totalement bon au péril de son pouvoir, quand doit-il être bon ? Quand doit-il être mauvais ? Et dans quelles mesures, de quelles façons ? Comment doit-il user du mauvais sans justement, risquer au contraire sa place en vue des attentes et du jugement commun ? III - La nécessité de la sagesse 20-28) Enfin, dans une dernière partie, nous pouvons chercher à observer le constat et le bilan tirés par Machiavel au sujet de la conduite à tenir essentiellement en politique, et donc aux qualités exigibles à un Prince, aux qualités morales, aux vertus que celui-ci doit véritablement avoir et aux défauts plus ou moins excessifs, aux vices à éviter à tout prix, ou non. [...]
[...] Pourtant, l'auteur redoute en écrivant à ce sujet d'être mal jugé s'il s'écarte de l'opinion commune. L'idée faite en général au sujet des Princes est que l'on attend d'eux qu'ils soient pourvus de qualités (respectueux, bons, loyaux, etc.). Aussi l'auteur peut vouloir souligner le fait qu'il est plus difficile d'avoir et d'exprimer une opinion différente à certains sujets, notamment en politique, et qu'il a peur d'être à son tour blâmé (tout comme le Prince). Cependant, il préfère rétablir la réalité, il veut écrire quelque chose d'utile (pour ceux qui sont prêts malgré tout à connaître la vérité, ceux qui veulent bien l'écouter) et rompre des idées présupposées au sujet de la politique et du Prince plutôt que de rester dans des utopies, des croyances fondées sur ce que l'on veut croire (les qualités morales attendues d'un Prince) ou que l'on nous fait croire. [...]
[...] Le Prince est jugé, qualifié, critiqué, selon les qualités morales que l'on attend de lui, ainsi que le fait que ses actes relèvent des vices ou de la vertu. Il semblerait donc nécessaire au Prince d'apparaitre doté de certaines qualités nécessaires à un puissant aux yeux du public afin de pouvoir user de sa puissance. Ces vertus renforceraient même son pouvoir, et à l'opposé, certains vices l'affaibliraient. Ainsi, Machiavel semble supposer que les conduites du Prince ont bien un effet, une influence sur son pouvoir politique. On pourrait alors se demander quelles qualités le Prince doit vraiment avoir. [...]
[...] Le Prince, chapitre XV Nicolas Machiavel Introduction Ce texte est un extrait du chapitre XV du traité Le Prince de Nicolas Machiavel. Il aborde le thème de la politique et plus particulièrement des façons d'être et d'agir dans ce milieu. L'auteur nous amène alors à nous intéresser à quelles conduites avoir en politique ? Selon Machiavel, celles-ci doivent être détachées de toute morale, et plutôt dirigées selon un critère important qui pourrait être la sagesse. Il nous propose alors dans un premier temps de rétablir l'exactitude du fait moral dans le domaine de la politique, puis il rappelle l'existence d'un jugement humain des vices et des vertus, et enfin il évoque la nécessité et le caractère fondamental de la sagesse dans la sphère politique. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture