Donc plus qu'une simple incertitude, c'est le désir de l'homme qui le guiderait à la superstition. Ainsi donc,dans une période de chance l'homme agirait et penserait différemment selon qu'il soit « chanceux » ou « malchanceux » (...)
[...] Elle résulte de la croyance ou de la pratique qui résulte de la croyance. Nous allons structurer notre plan en rapport avec le texte c'est-à-dire en trois parties : la première aura pour thème les origines de la superstition chez l'homme, la deuxième partie aura pour sujet le comportement de l'homme est fonction de la chance enfin notre ultime partie parlera de la superstition de l'homme. Tout d'abord, nous allons étudier le texte en le séparant en plusieurs parties, la première partie du texte s'étend jusqu'à la ligne 9 et sert d'introduction. [...]
[...] Dans cette partie, il dépeint l'homme comme plus superstitieux que logique et utilisant la religion pour servir ses propres intérêts. Ici, ce n'est pas la religion qui est mise en cause, mais l'habitude qu'a l'homme de mélanger religion et superstition, habitude qui est d'ailleurs reprise par Molière dans l'acte 1 de la scène III de Dom Juan lorsque Sganarelle déguisé en médecin affirme que sa plus grande croyance est celle du moine bourru un objet de superstition de l'époque alors même qu'il tente de défendre la religion. [...]
[...] Dans le deuxième cas, l'objet de l'étude de Spinoza est l'homme lorsqu'il est malchanceux. Ici, un homme à qui la chance fait défaut va faire l'exacte opposé de se que ferait un homme chanceux. En effet lorsqu'il est dans cette situation, l'homme va avoir tendance à rechercher l'avis de tiers à tout prix et manquer gravement de confiance en lui, selon Spinoza, ils sont prêts à suivre tout avis qu'on leur donnera (ils demandent en suppliant conseil à tous et son prêts à suivre tout avis qu'on leur donnera ligne 14)sans prendre le temps de le soumettre à un jugement impartial quelque inepte, absurde ou inefficace qu'il soit ligne 14). [...]
[...] Dans cette partie, l'auteur donne une sorte d'exemple, toujours dans un climat de vérité générale, il interpelle le lecteur nul ne l'ignore (ligne et personne en effet n'a vécu parmi les hommes sans avoir observé (ligne 10). Ici, Spinoza s'attaque enfin à l'homme lui- même. On a précédemment affirmé que l'homme agissait différemment selon sa fortune on va donc étudier le comportement de l'homme dans chacun de ces deux cas. Dans le premier cas on se penche sur le comportement de l'homme lorsque celui-ci voit la chance lui sourire. Lorsque l'homme est chanceux, ce dernier va être confiant et sûr de lui sans tenir compte des recommandations externes qui lui sont données. [...]
[...] Dans le texte étudié : la préface du Traité théologico- politique Spinoza tente de répondre à la question suivante : Qu'est- ce qui conduit l'homme à la superstition ? Pour cela, il décide d'émettre la thèse selon laquelle c'est la fortune de l'homme qui le conduirait à la superstition. Avant d'énoncer notre plan, nous allons tout d'abord définir les termes primordiaux du sujet : fortune et superstition. La fortune se défini comme une puissance qui est sensée distribuer le bonheur et le malheur sans règle apparente. [...]
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