Les Pensées est l'œuvre centrale philosophique de Pascal. C'est une œuvre apologétique de Dieu, inachevée et fragmentaire. Publiée en 1670, cette œuvre a pour but de démontrer l'existence de Dieu, notamment au courant libertin qui se développe particulièrement au 17e siècle. Les Pensées rend compte d'une vision Janséniste se basant sur les théories augustiniennes de l'homme, qui s'oppose à la vision humaniste du 16e siècle. Les Pensées offrent donc une réflexion sur l'homme, sa condition humaine et les différents codes de la société. En particulier Pascal pose sa réflexion sur le pouvoir qui est une autorité de puissance de droit ou de fait, détenue sur quelqu'un.
[...] La justice est représentative, pour Pascal, d'une utilisation excessive du pouvoir, dans le fragment 24 il dit : Ne pouvant fortifier la justice, on a justifié la force, afin que le juste et le fort fussent ensemble et que la paix fût, qui est le souverain bien. Ainsi parfois le pouvoir se transforme en tyrannie. La tyrannie est définie dans le fragment 54 comme le désir de domination universel et hors de son ordre. Ainsi, certains abusent de leur pouvoir pour obtenir des choses de façon frauduleuse. [...]
[...] Ce que pascal ici critique également est que ce pouvoir est illusoire. Si le peuple attribut au roi le pouvoir ce n'est que par coutume, signifiant ainsi que le pouvoir n'est qu'illusoire. Pascal s'attaque donc à l'apparence des pouvoirs dans le fragment 82, il dit Cet habit, c'est une force il parle alors non pas qu'exclusivement du roi, mais des autres détenant le pouvoir dans les sociétés, les puissants Ainsi, ces gens-là ne sont respectés que par l'extérieur et non l'intérieur. [...]
[...] Les Pensées : quelle image Pascal donne-t-il du pouvoir ? Les Pensées est l'œuvre centrale philosophique de Pascal. C'est une œuvre apologétique de Dieu, inachevée et fragmentaire. Publiée en 1670, cette œuvre a pour but de démontrer l'existence de Dieu, notamment au courant libertin qui se développe particulièrement au 17e siècle. Les Pensées rendent compte d'une vision janséniste se basant sur les théories Augustinisme de l'homme qui s'oppose à la vision humaniste du 16e siècle. Les Pensées offrent donc une réflexion sur l'homme, sa condition humaine et les différents codes de la société. [...]
[...] ainsi les lois sont en constant changement, puisque la mode est un mouvement éphémère. De plus la mode a quelque chose de superflu, utilisée principalement dans la noblesse et non le tiers état, on pourrait alors dire que les lois sont plus tournées à avantager les personnes de la Noblesse que du Tiers-Etat selon Pascal. Pascal s'attaque alors au bon sens des lois puisque dans le fragment 62, il dit des lois qu'elles ne sont pas justes : Il est dangereux de dire au peuple que les lois ne sont pas justes, car il obéit qu'à cause qu'il les croit justes Ce fragment établit les lois comme injustes, mais aussi comme des lois illusoires qui ne tiennent que parce que le peuple les fait tenir. [...]
[...] Nous pouvons alors nous interroger sur la vision Pascaline du Pouvoir. Nous verrons alors que Pascal définit le pouvoir comme hasardeux et illusoire, que le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif sont marqués par l'instabilité, mais que malgré que ce pouvoir soit mal exercé et corrompu il est nécessaire. Lorsque Pascal écrivit les Pensées, la France était sous une monarchie de type héréditaire. Ainsi, les rois n'étaient pas choisis en fonction de leur capacité à gouverner, mais par hérédité. De ce fait, Pascal explique que ce n'était pas les plus compétents et les plus aptes qui dirigeaient le pas. [...]
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