Le texte étudié est issu de la Misère de la Philosophie. Cet extrait se situe dans la cinquième sous-partie de l'œuvre intitulée « Les grèves et les coalitions ouvrières » issue elle-même de la seconde partie « la métaphysique de l'économie politique ».
La Misère de la philosophie a été rédigée par Karl Marx. Cette œuvre a été publié en 1847 en réponse à l'œuvre de Proudhon Philosophie de la misère.
Le thème général de cet extrait est l'apparition d'une forme moderne de lutte de classe grâce à l'apparition de la grande industrie. Dans son texte Marx expose la constitution des classes capitalistes et la forme de lutte qui s'instaure. Il veut contribuer à la mobilisation du mouvement ouvrier.
Dans cet extrait la problématique posée serait « est-il possible d'aboutir à une société nouvelle, sans luttes ni dominations ? », Marx y défend sa thèse qui est : L'abolition des classes est la condition essentielle pour l'affranchissement des classes laborieuses.
[...] Du point de vue du domaine social, on assiste à une mobilité sociale ascendante structurelle avec une hausse du niveau vie qui amène à la moyennisation de la société. Dans le domaine économique, la part de l'industrie s'est réduite, les ouvriers sont beaucoup moins nombreux. Le secteur où la classe ouvrière était la plus forte a disparu. De plus, de plus en plus d'ouvriers sont qualifiés (grâce à la généralisation des études) et donc optent pour de meilleures conditions de travail, ces personnes s'apparentent à la classe moyenne, contre une minorité de personnes moins qualifiées (délaissées par le soutien des organisations). [...]
[...] Cependant, Marx précise tout de même que la société française dont il parle n'est pas encore créée et que les conflits entre le prolétariat et la bourgeoisie sont à la hauteur de grandes luttes. Ainsi pour ce défendre les prolétaires utilisent le plus souvent le principal outil de lutte naît dans la société industrielle, la grève. En effet, les ouvriers répondent aux entrepreneurs par la grève, ce qui amène à un grand mouvement, à l'occupation des usines . et donc à des négociations en faveur ou non des prolétaires. La portée de l'extrait au XIXème siècle : Ce texte arrive au moment ou les luttes sociales et politiques s'affirment entre bourgeoisie et prolétaire. [...]
[...] Commentaire : Misère de la philosophie - Karl Marx Conscience de classe et lutte de classe. Le texte étudié est issu de la Misère de la Philosophie. Cet extrait se situe dans la cinquième sous-partie de l'œuvre intitulée Les grèves et les coalitions ouvrières issue elle-même de la seconde partie la métaphysique de l'économie politique La Misère de la philosophie a été rédigée par Karl Marx. Cette œuvre a été publiée en 1847 en réponse à l'œuvre de Proudhon Philosophie de la misère. [...]
[...] On peut aussi étudier les mouvements sociaux, en effet au jour d'aujourd'hui on parle de nouveaux mouvements sociaux . Ces nouveaux mouvements sociaux défendent des valeurs post-matérialistes ils réclament la qualité de vie, la liberté contrairement à l'aspect quantitatif des anciens mouvements sociaux qui préconisaient le toujours plus Les nouveaux mouvements sociaux ne concernent pas la même catégorie de population (les femmes, les catégories les plus jeunes, les personnes ayant fait des études, les catégories peu syndiquées . De plus la nature des objectifs sont souvent identitaires, éthiques, environnementaux, culturels . (luttes homosexuelles, féministes, protection de l'environnement . [...]
[...] ) De plus, on peut ajouter que la portée du texte est considérable, car c'est sur cette analyse que vont se fonder les révolutions communistes. La doctrine mise en œuvre en URSS sera le marxiste-léniniste (Lénine pour penser l'organisation de l'URSS s'appuie sur Marx). [...]
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