Manifeste du parti communiste, Marx, Engels, philosophie communiste, classe ouvrière, communisme
« Nous ne nous présentons pas au monde en doctrinaires avec un nouveau principe en lui disant: voici la vérité, c'est ici qu'il faut tomber à genoux. Des principes du monde nous tirons pour le monde des principes nouveaux. »
Tels étaient les propos de Marx, quelques années avant la parution d'une des œuvres les plus diffusées à travers le monde : le Manifeste du parti communiste.
[...] (« Les frais qu'occasionne l'ouvrier se limitent donc à peu près uniquement aux moyens de subsistance dont il a besoin pour son entretient et la reproduction de sa race ») C'est un mot à forte connotation ayant pour but, on le devine, de marquer les esprits. Les petits artisans patriarcaux deviennent de grandes industries capitalistes. Dans la société moderne, tout est minutieusement coordonné, et l'organisation est militaire. Le prolétaire est victime de ce système capitaliste. Il devient subalterne, et, une fois exploité par son supérieur, il doit lutter contre les autres parties de la bourgeoisie : « le propriétaire, le boutiquier, le prêteur sur gages. [...]
[...] Les communistes, à travers les pays, poursuivent le même but : l'abolition des classes. En France, les prolétaires seraient plutôt rangés du coté des démocrates-socialistes. Les Suisses se rallient aux radicaux. Finalement, les regards communistes se tournent tous vers l'Allemagne, un pays relativement en retard d'un point de vue politique et économique. Le communisme se présente comme un espoir, comme un futur inéluctable. Ce chapitre résume l'ensemble des objectifs des communistes : l'abolition de la propriété, union des partis démocratique de tous les pays. [...]
[...] Les prolétaires sont une force essentielle qui est reconnue par la classe dominante. Si bien qu'une partie de celle ci se désolidarise avec la bourgeoisie, pour rejoindre cette classe ouvrière effervescente. (« Les idéologues bourgeois ») Néanmoins, Marx et Engels soulignent le fait qu'il ne faut pas être dupe, et que le prolétariat est la seule classe véritablement révolutionnaire. Les intrus, comme les classes moyennes, le petit commerçant et le petit industriel, tentent de se sauver de la ruine. Ces classes ne représentent que la nostalgie d'un retour au passé. [...]
[...] Dans une deuxième partie, Marx et Engels vont s'intéresser au socialisme conservateur ou bourgeois. Cette partie de la bourgeoisie souhaite améliorer les conditions de vie de la classe des travailleurs afin d'éviter une lutte des classes. Ils veulent obtenir une société exclusivement bourgeoise, sans prolétariat. D'autres pensent qu'il faut au contraire garder le prolétariat dans la société. Mais ce socialisme là, milite pour une société qui garderait les rapports bourgeois de production afin de décourager une éventuelle révolution de la part des prolétaires. [...]
[...] Grâce à ce Manifeste du parti communiste, la classe ouvrière se dote véritablement d'un programme qui expose les fondements scientifiques et durables de toute action révolutionnaire. La bourgeoisie a eu son évolution, elle est maintenant la classe dominante. Le prolétariat doit pouvoir le devenir aussi. Marx et Engels donnent, dans ce livre, l'espoir d'une société juste pour laquelle une classe ouvrière organisée doit être prête à se battre. Il faut, bien sûr, remettre ce Manifeste dans le contexte des années 1850. Cette œuvre novatrice, a aidé la classe ouvrière dans sa lutte pour son émancipation. [...]
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