Le manifeste du Parti Communiste, Karl Marx, Friedrich Engels, L'idéologie allemande, domination bourgeoise, système féodal, révolution du prolétariat, lutte du prolétariat
Marx et Engels, philosophes allemands du XIXe siècle, ont basé leur étude sociologique sur le contexte historique dans lequel ils vivaient dans L'idéologie allemande (1846). Ils développent dans cet ouvrage une conception matérialiste de l'histoire, c'est-à-dire que les évènements historiques sont le fruit des rapports sociaux et des « conditions d'existence matérielle » des individus, et ne découlent donc pas d'idées ou de théories...
Le Manifeste du Parti Communiste, publié l'année suivante, apparait comme la suite directe de ce premier ouvrage. La théorie décrite dans L'idéologie Allemande sert à éclairer la thèse du deuxième ouvrage, analysant les conséquences directes que peut avoir dans leur société ce matérialisme historique : une inexorable lutte des classes, dont celle qui ne tarderait étant celle opposant les bourgeois et les prolétaires.
Aux vues de cela, nous pouvons nous demander en quoi le système de domination bourgeoise porte-il en son sein le terreau fertile d'une révolution prolétarienne ?
[...] Chaque société est composée de classes distinctes impliquant une hiérarchie des conditions sociales, entre chaque classe et au sein de ses mêmes classes. N'ayant pas supprimé tout antagonisme de classe la révolution bourgeoise a seulement modifié les classes de la société et les moyens d'oppression de la classe dominante. La révolution bourgeoise elle-même a pris pour source l'organisation du système féodal qui ne faisait plus écho aux conditions de production qui déterminent la place des hommes dans la société et leurs schémas de pensée. [...]
[...] Le manifeste du Parti Communiste Karl Marx, Friedrich Engels Le XIXe siècle en Europe est marqué par la révolution industrielle et les modifications de l'organisation du travail qui en découlent. Marx et Engels, philosophes allemands du XIXe siècle, ont basé leur étude sociologique sur le contexte historique dans lequel ils vivaient dans L'idéologie allemande (1846). Ils développement dans cet ouvrage une conception matérialiste de l'histoire, c'est-à-dire que les évènements historiques sont le fruit des rapports sociaux et des conditions d'existence matérielle des individus, et ne découlent donc pas d'idées ou de théories. [...]
[...] Cependant, nous pouvons penser, à la lecture de ce texte, que l'histoire de la lutte des classes, selon les deux auteurs, pourrait s'arrêter à la prise du pouvoir par le prolétariat puisqu'il constitue l'immense majorité de la population et qu'elle est donc dans l'intérêt de cette immense majorité. [...]
[...] En effet, cette dernière le tient en esclave, mais n'est plus en mesure d'assurer sa survie dans les conditions d'existence produites par le régime bourgeois. Ceux qui détiennent la force de travail ne peuvent plus survivre dans ces conditions, alors que la survie de la bourgeoisie dépend elle-même du travail prolétaire. L'existence de la bourgeoisie n'est plus compatible avec celle de la société Pour conclure, nous pouvons dire la lutte des classes est par définition séculaire puisque la société étant en perpétuelle évolution, une inadéquation entre le régime et les conditions de production et d'existence mènent à une révolution. [...]
[...] La liberté du commerce surplombe toutes les autres, et l'exploitation n'est plus masquée par l'illusion religieuse mais ouverte assumée, brutale Enfin, si la bourgeoisie est dominante par l'organisation de la production, par un renversement des valeurs, c'est aussi par la centralisation politique induite par la centralisation des moyens de production, de la population, et de la détention du capital. De provinces indépendantes, se forme une seule nation munie d'un seul gouvernement, d'une seule loi, profitant un intérêt national qui n'est en fait que celui des bourgeois. [...]
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