Introduction :
Descartes dans Lettre à Élisabeth, aborde l'homme dans sa relation à autrui. Cela est très important puisque autrui fait partie intégrante de la vie de l'homme. Descartes nous dit qu'un homme seul n'est qu'une petite partie de l'univers et que dans cette solitude, il ne peut pas prendre la pleine mesure de son existence.
Sa thèse vise donc à ce que l'homme se comprenne personnellement et qu'il prenne conscience qu'il forme avec les autres un collectif, un tout. Ainsi selon Descartes, l'homme doit faire passer le groupe avant sa propre personne.
Au vu de cette affirmation, nous pouvons nous demander jusqu'où l'homme doit-il faire passer les intérêts communs avant sa propre vie ?
Afin de répondre à cette question, nous aborderons dans un premier temps le fait que l'homme ne soit qu'un chaînon de l'univers et que par conséquent, seul il est limité donc la société passe avant lui. Dans un second temps, nous verrons qu'il est néfaste pour l'homme de nier le groupe comme de le mettre trop en avant et enfin dans un dernier temps que l'homme doit tout de même porter une grande attention à la vie.
[...] A la fin de cet extrait de Lettre à Élisabeth, il use d'une pointe d'ironie. Il nous dit qu'il est impossible de satisfaire tout le monde et que par conséquent, ceux qui tentent d'accomplir cette tache insurmontable, croyant faire le plus grand bien au groupe auquel il appartient, s'en détachent indubitablement et ne fait que le servir. On peut même aller jusqu'à dire qu'ils sont réduits au rang d'objet, ils ne profitent pas de leur propre vie mais ne font que servir celle des autres. [...]
[...] Sa thèse vise donc à ce que l'homme se comprenne personnellement et qu'il prenne conscience qu'il forme avec les autres un collectif, un tout. Ainsi selon Descartes, l'homme doit faire passer le groupe avant sa propre personne. Au vu de cette affirmation, nous pouvons nous demander jusqu'où l'homme doit-il faire passer les intérêts communs avant sa propre vie ? Afin de répondre à cette question, nous aborderons dans un premier temps le fait que l'homme ne soit qu'un chaînon de l'univers et que par conséquent, seul il est limité donc la société passe avant lui. [...]
[...] L'auteur nous le dit, si nous ne faisons pas l'effort de reconnaître autrui et par la même occasion le groupe, nous n'aurions « aucune vraie amitié, ni aucune fidélité, ni généralement aucune vertu ». Quand nous savons que chez les Grecs, la vertu était la quête absolue, on peut donc se dire que l'homme qui se prive du groupe, rend sa vie insignifiante. Après avoir vu que la vie en autarcie était tout bonnement inenvisageable et que malgré tout, l'homme ne devait pas non plus être dévoué corps et âme au groupe. [...]
[...] Il est donc normal pour l'homme de penser premièrement à son intérêt personnel mais malgré son unicité, il n'est rien seul. L3 lorsqu'il nous dit « qu'on ne saurait subsister seul », il fait référence ici à la vie même. L'auteur semble vouloir nous faire comprendre que l'homme ne pourrait exister seul. En effet, quel homme est-il capable de réaliser toutes les choses nécessaires à la vie ? Un homme seul peut-il à la fois s'abriter du danger extérieur, se soigner ou vivre des fruits de sa récolte ? [...]
[...] Il évoque tout d'abord l'appartenance de l'homme à l'univers, à l'une des parties de cette terre, de cette société, de cette famille. L'homme peut donc toujours se rattacher à quelque chose et même si un jour cet État, cette société ou cette famille venait à disparaître, l'homme fera toujours parti de l'humanité et cela ne peut être autrement qu'il n'est. Pour Descartes, les intérêts commun sont toujours les plus importants, ils priment sur l'individu même qui comme nous l'avons montré précédemment, n'est qu'une petite partie du tout. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture