Platon Définition de la justice Qu'est ce que la justice la justice selon Platon Commentaire de texte, Platon
Nous allons étudier un extrait de texte qui tente de définir ce qu'est la justice. Cette question est une question récurrente et beaucoup de grands philosophes ont tenté d'y répondre (par exemple Aristote ou John Stuart Mill). Cet extrait est tiré de La République. C'est l'oeuvre principale de Platon. Cette oeuvre est constituée de 10 livres. L'extrait que nous allons étudier se trouve dans le premier livre. Les 9 volumes suivant auraient été écrits après le premier tome car Platon trouvait celui-ci incomplet. Toute l'oeuvre retranscrirait, d'après l'auteur, les dialogues entre son maître, Socrate, et d'autres philosophes tels que Céphale et ses enfants. On n'est pas sur du fait que Platon retranscrit de manière totalement fidele les dires de ces personnes, on supposera donc que c'est le cas. On associera alors, pour notre explication de texte, Socrate et Platon, ce dernier, en tant qu'auteur, se mettant à la place de Socrate pendant le dialogue.
[...] Comme la justice est dans un cadre de paix utile au dépôt et à la protection de biens. Le juste s'avérerait être un gardien comme un habile voleur Cependant le raisonnement n'est pas sur les deux personnages préfèrent mettre cette approche en suspend pour ce concentrer sur la nature des objets de la justice. En effet, si l'on reprend la logique de tout à l'heure, rendre à chacun ce qu'on doit revient à dire, faire du bien aux amis et faire du mal aux ennemis du moins c'est ce qu'en ont tiré comme conclusion Socrate et Polémarque au début de leur raisonnement. [...]
[...] Il va demander si l'on doit rendre les armes, au nom de la justice, à la personne qui est devenue folle. Il apparaît clairement que cela pourrait lui porter préjudice. Les deux personnes vont donc conclure que la justice est de rendre service et de préserver les gens. Socrate prend ainsi cet exemple pour montrer la nuance contradictoire qui ressort des termes ce qu'on doit (à une personne lorsqu'on est juste). Evidemment il ne pense pas concrètement à la situation rare où le créditeur, ou toute autre sorte de prêteur, deviendrait fou. [...]
[...] Il fait admettre à Polémarque que maltraiter un animal ne peut que le rendre pire. Il va tiré de cette comparaison le fait que maltraité un homme ne peut pas l'améliorer. Par une suite de comparaison il va démontrer que l'homme juste se doit de ne pas faire de mal. La reformulation précédente est finalement associée à des personnages critiqués par Socrate et Polémarque, c'est à dire des hommes riches et injustes, des tyrans. Toutefois on peut voir la chose autrement. [...]
[...] C'est l'œuvre principale de Platon. Cette œuvre est constituée de 10 livres. L'extrait que nous allons étudier se trouve dans le premier livre. Les 9 volumes suivant auraient été écrits après le premier tome car Platon trouvait celui-ci incomplet. Toute l'œuvre retranscrirait, d'après l'auteur, les dialogues entre son maître, Socrate, et d'autres philosophes tels que Céphale et ses enfants. On n'est pas sur du fait que Platon retranscrit de manière totalement fidele les dires de ces personnes, on supposera donc que c'est le cas. [...]
[...] C'est pour cela que l'on peut se tromper sur nos relations. On va donc préciser ce que sont les deux types de personnes ennemies et amis. L'ami est alors celui qui semble honnête et qui l'est réellement, l'ennemi est la personne malhonnête. Être juste apparaît alors comme le fait de faire du bien à l'ami qui est réellement bon, et de faire du mal à l'ennemi qui est réellement malhonnête. On introduit ici une notion qui dépasse donc la capacité de l'homme à pouvoir en tout temps être juste puisqu'on admet que l'homme peut se tromper, alors que ce qu'il faudrait, être bon avec les hommes honnêtes, nécessite un jugement parfait. [...]
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