Thomas Ferenczi est né à l'Alger, en 1944. Il fut d'abord élève à l'École Normale Supérieure, puis obtint son agrégation en lettres classiques. Il entre dans la rédaction du Monde en 1971 où il remplira successivement plusieurs fonctions : journaliste au service politique, chef adjoint du service culturel, correspondant à Moscou, directeur de la rédaction, responsable du supplément « Radio-Télévision », critique au « Monde des livres », chef du service politique, rédacteur en chef et directeur adjoint de la rédaction. Succédant à André Laurens, il est médiateur du Monde de 1996 à 1998, avant Robert Solé. Membre du bureau européen, il est depuis janvier 2003 correspondant à Bruxelles. Il appartient par ailleurs au comité scientifique de la Société pour l'Histoire des médias.
[...] Avec cette conclusion : la chronique est sans doute l'un des genres où la parenté entre littérature et journalisme ressort le plus nettement, attirant sur le métier de journaliste la considération dont il craint toujours de manquer. p 103. Chapitre 4 : La nouvelle critique p 109. Ici, l'auteur montre les transformations de la critique sous l'initiative de Francisque Sarcey. Le nouveau critique tend à transmettre, communiquer à son lecteur ce qu'il a vu : Avant de juger, la critique accepte désormais de se plier à une contrainte dont les gloires de l'époque ne se préoccuper guère : informer p 111. [...]
[...] De ce fait, la presse française a toujours était considérée partisane et plus littéraire que celle d'autres pays et jugée comme moins scrupuleuse dans la recherche de l'information Ainsi, Thomas Ferenczi conclut son ouvrage en exprimant l'idée que si le journalisme français veut se professionnaliser davantage il doit suivre deux règles : rigueur et modestie Cette histoire de la naissance du journalisme moderne à la fin du XIXe siècle, permet en effet comme l'énonce l'auteur au début de l'ouvrage, de mieux comprendre les critiques dont le journalisme français fait l'objet aujourd'hui. L'on constate que dès son développement le journalisme français à pris une orientation différente de celle d'autres pays. Ceci permet de comprendre les différences notoires qui existent entre le journalisme français et le journalisme à l'anglo-saxonne ; le journalisme français ayant fait le choix dès sa naissance de marier littérature et politique : à travers les nombreux portraits des acteurs et des journaux caractéristiques de l'époque, Thomas Ferenczi illustre avec clarté cette spécificité française. [...]
[...] Originale parce que, en cette fin du XIXe siècle, ses traits spécifiques s'affirment, ses règles propres se constituent, ses contraintes singulières se fixent. On en vient donc à se demander quelles sont les qualités distinctives requises du journaliste, qui ne sont ni celle que l'on recherche chez localisation ni celles que l'on attend du professeur. p 128. Chapitre 5 : Les antichambres du pouvoir p 141. Il s'agit ici des liens particuliers entretenus entre le journalisme français et le milieu politique. [...]
[...] Fiche de lecture : L'invention du journalisme en France, naissance de la presse moderne à la fin du XIXe siècle - Thomas FERENCZI Thomas Ferenczi est né à l'Alger, en 1944. Il fut d'abord élève à l'École Normale Supérieure, puis obtint son agrégation en lettres classiques. Il entre dans la rédaction du Monde en 1971 où il remplira successivement plusieurs fonctions : journaliste au service politique, chef adjoint du service culturel, correspondant à Moscou, directeur de la rédaction, responsable du supplément Radio-Télévision critique au Monde des livres chef du service politique, rédacteur en chef et directeur adjoint de la rédaction. [...]
[...] Une dualité dont Le journal des Débats est un bon exemple. De plus, la loi sur la liberté de la presse de 1881 (p30) contribue au développement de la presse. Le reportage devient le genre à la mode, notamment par le biais de l'influence du journalisme américain. Mais cette nouvelle logique du journalisme n'empêche pas la persistance du double héritage, littéraire et politique, qui fait l'originalité de la presse française. Sous la Troisième république, écrivains et journalistes sont désormais minoritaires, mais ils continuent de donner le ton. [...]
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