Le dialogue socratique repose essentiellement sur la maïeutique, c'est-à-dire « l'art d'accoucher les esprits ». En effet, Socrate part de l'idée que le savoir est en chaque homme, mais qu'il faut lui permettre de se révéler. La vérité est à chercher en soi-même (« Connais-toi toi-même »). Le dialogue permet donc à la vérité de se révéler progressivement en chacun. Ce n'est donc pas une joute intellectuelle ou un débat d'idée comme pourrait l'être un dialogue entre sophistes. D'ailleurs, selon Socrate, le dialogue obéit à des règles éthiques : bienveillance mutuelle, honnêteté intellectuelle et souci de la vérité (on comprend le gouffre qui sépare la démarche socratique de celle des sophistes...).
Donc, si Socrate met à l'épreuve l'opinion de ses interlocuteurs, ce n'est pas dans un souci de domination mais dans un souci de vérité.
[...] Gorgias de Platon Les bases . Ecrit par Platon, disciple de Socrate vers 385 av. J.-C. (donc IVe 4e) siècle av. J.-C., à Athènes. Socrate, lui, n'a jamais rien écrit. Pourquoi un dialogue ? Le dialogue socratique repose essentiellement sur la maïeutique, c'est-à-dire l'art d'accoucher les esprits En effet, Socrate part de l'idée que le savoir est en chaque homme, mais qu'il faut lui permettre de se révéler. La vérité est à chercher en soi même Connais-toi toi-même. Le dialogue permet donc à la vérité de se révéler progressivement en chacun. [...]
[...] Est-ce la nature qui fonde les lois ? - En quoi consiste la supériorité de l'homme fort ? - L'hédonisme comme principe de vie peut-il procurer le bonheur ? Vie, politique et philosophie. - En quoi consiste le meilleur choix de vie ? - En quoi consiste la vraie politique ? - La philosophie a-t-elle un rôle à jouer en politique ? Concepts à maîtriser Rhétorique : art de manier tous les ressorts du langage pour persuader (dimension affective, émouvante du discours) et convaincre (apparence d'une logique implacable). [...]
[...] Elle anesthésie le sens critique de l'auditoire. La rhétorique est donc de l'ordre de la séduction voire de la manipulation, non du respect de l'auditoire. Elle est donc une forme subtile de violence faite à l'auditoire qui est trompé. Pour Socrate, le seul moyen que la rhétorique retrouve une dignité, c'est qu'elle ne soit plus au service du pouvoir, mais au service de la vérité (qui est un bien absolu). Donc, qu'elle soit au service de la philosophie. C'est seulement alors qu'elle devient un art (qui vise le bien) et non un vulgaire savoir- faire (dont la visée est indifférente au bien). [...]
[...] Ce n'est qu'un tel homme qui peut légitimement prétendre diriger la cité. Justice : deux conceptions de la justice s'opposent fortement dans le Gorgias : celle de Calliclès et celle de Socrate. Selon Calliclès, la justice politique comme la justice morale sont de pures conventions et n'ont pas de fondement absolu. La justice est une institution humaine et donc non conforme aux lois de la nature. Selon lui, les lois ont été instituées par les faibles pour canaliser la force des plus forts (cela vous rappelle quelqu'un, non ? . [...]
[...] Périclès était un homme intelligent, un fin politique et un remarquable orateur. A sa mort, en 429 av. J.-C., aucun homme d'envergure ne le remplace. Affaiblie, la cité d'Athènes est malmenée par des guerres avec les cités rivales. Athènes perd son empire. En 404, une tyrannie sanguinaire succède à la démocratie qui est rétablie un an après, mais très affaiblie. C'est à cette époque que Socrate, accusé d'impiété et d'avoir dévalorisé le pouvoir aux yeux de la jeunesse, est condamné à mort. [...]
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