Depuis l'aurore de la politique, il n'y a de république que « publique ». La république caractérise donc fondamentalement la forme politique des sociétés humaines. La république est donc par essence « chose publique »: elle est littéralement « res publica ».
Cicéron (106-43 av. J.-C.), est un homo novus (le premier de sa famille à exercer une magistrature supérieure), un avocat, un homme politique et orateur romain. Il est par ailleurs l'auteur latin par excellence et un défenseur de la République. Il incarne en effet l'idéal républicain selon les Romains.
De Res publica, fut écrit et publié entre 55 et 51 av. J.-C., c'est-à-dire vers la fin de la République romaine. En six livres parvenus à nous de manière fragmentaire, Cicéron imagine un dialogue entre Scipion et ses amis Laelius, Tubéron et Philius qui discutent de la meilleure forme de gouvernement et des meilleurs citoyens, tout en reconstituant l'histoire de Rome depuis ses origines.
Ainsi, nous pouvons formuler la problématique suivante : Comment définir la République selon Cicéron? Le but de cet exposé est donc de comprendre la notion de République telle que la définit Cicéron. Cette notion est en effet très difficile à cerner. Dans une première partie, nous analyserons les éléments constitutifs de la république. Puis, nous verrons quelle est la meilleure forme de gouvernement propre à cette république proposée par Cicéron.
[...] J.-C., c'est-à-dire vers la fin de la République romaine. En six livres parvenus à nous de manière fragmentaire, Cicéron imagine un dialogue entre Scipion et ses amis Laelius, Tubéron et Philius qui discutent de la meilleure forme de gouvernement et des meilleurs citoyens, tout en reconstituant l'histoire de Rome depuis ses origines. Ainsi, nous pouvons formuler la problématique suivante : Comment définir la République selon Cicéron? Le but de cet exposé est donc de comprendre la notion de République telle que la définit Cicéron. [...]
[...] En effet, la définition de la République selon Cicéron s'apparente à celle de l'Etat de nos jours Conditions de stabilité d'une République Cicéron est partisan d'une société hiérarchisée, car l'égalité constitue un manque d'équité, quand elle ne comporte pas de degrés de dignité La meilleure forme de peuple qui existe est celui uni par la bonne entente et qui rapporte toutes choses à sa sécurité et à sa liberté Ainsi, la tyrannie ou la démocratie radicale, qui ignorent la hiérarchie sociale et reposent sur le pouvoir d'un seul ou d'une seule partie des citoyens, se trouvent elles hors de l'ordre naturel. Cicéron s'oppose donc à l'égalité de dignités ou de conditions et souligne l'importance de la liberté, qui pour lui est plus qu'indispensable à l'accomplissement d'un peuple donné. II. La meilleure constitution pour régir une République selon Cicéron et l'importance des qualités morales du dirigeant 1. [...]
[...] L'histoire et la philosophie politique nous enseignent en effet que la connotation du mot République n'est pas la même selon que l'on interroge l'Antiquité grecque ou romaine, le Moyen Age, les Temps modernes ou l'époque contemporaine. Depuis l'aurore de la politique, il n'y a de république que publique La république caractérise donc fondamentalement la forme politique des sociétés humaines. La république est donc par essence chose publique elle est littéralement res publica Cicéron (106-43 av. J.-C.), est un homo novus (le premier de sa famille à exercer une magistrature supérieure), un avocat, un homme politique et orateur romain. Il est par ailleurs l'auteur latin par excellence et un défenseur de la République. [...]
[...] Il n'est pas difficile de remarquer qu'on retrouve dans l'œuvre de Cicéron de nombreux emprunts à Aristote ou d'autres théoriciens. Toutefois, ce qui fait l'originalité de cet ouvrage est la place que tient Rome. De La République est une œuvre essentiellement romaine. Et l'auteur conclut son ouvrage en effet par une phrase qui passe à la postérité J'ai trouvé la forme de gouvernement la plus parfaite. en référence à la constitution romaine. [...]
[...] si l'exécution du dessein du peuple est confiée au peuple. Selon Cicéron, chaque forme de gouvernement possède des limites propres. La royauté par exemple risque de dériver vers la monarchie absolue, l'aristocratie vers l'oligarchie et la démocratie vers un gouvernement arbitraire. Cicéron critique le modèle de la République athénienne, car celle-ci incarne le parfait modèle du règne de l'arbitraire et dégénère en une folle licence de la masse Ces trois formes de gouvernement selon Cicéron sont sujettes à des évolutions qu'il qualifie de cycles de transformation et d'alternances Une quatrième constitution Il estime donc que pour chercher la stabilité et l'équilibre, une quatrième constitution politique est nécessaire. [...]
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