Elizabeth II, Caraïbes, Barbade, Angleterre, XVIIIe siècle, Jean-Jacques Rousseau, politique, philosophe, société, théories politiques, droits de l'homme, séparation des pouvoirs, principes d'autonomie, liberté, citoyens, Chambre des Communes, Couronne, élections, Parlement, droit de vote, suffrage universel, démocratie, Serment du Jeu de Paume, féodalité, pluralisme juridique
Dans une société française où de nouvelles théories politiques apparaissent, celle de Rousseau est la plus novatrice. En s'inspirant de John Locke qui avait également proposé la théorie du contrat social en 1689, Rousseau propose dans son ouvrage un système qui garantirait les Droits de l'Homme, la séparation des pouvoirs et le principe d'autonomie du peuple grâce à l'établissement d'une constitution : Le Contrat Social. Il affirme dans son livre paru en 1762 : « trouver une forme d'association qui défende et protège de toute la force commune la personne et les biens de chaque associé et par laquelle chacun s'unissant à tous n'obéisse pourtant qu'à lui-même ». Il traite ici la question bien précise de la réunion de la liberté des citoyens avec l'autorité de l'État fondée sur la notion de souveraineté. Souveraineté d'ailleurs définie par Jean Bodin comme « le pouvoir de commander ou contraindre sans être ni commandé ni contraint ».
[...] Certains métiers ne peuvent pas être exercés en même temps que la représentation politique comme les militaires, magistrats, inspecteurs des impôts pour éviter tout conflit d'intérêt. le droit de vote qui un suffrage universel en démocratie est affirmé dès 1789 et le Serment du Jeu de Paume lors duquel le tiers état vote l'abolition de la féodalité et la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Ainsi, dans une démocratie, le vote est interdit dans deux situations : une absence d'aptitude mentale et une absence d'aptitude morale. [...]
[...] Il les élit puis obéit à ceux-ci, donc sa souveraineté est restreinte à partir de l'élection Une souveraineté nationale néanmoins conservée Le peuple ne délègue pas sa souveraineté, seulement le pouvoir de faire les normes. La souveraineté nationale est garantie par l'art de la Constitution de 1958 « la souveraineté nationale appartient au peuple français qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum » Or comme la Constitution garantit la liberté, la souveraineté nationale, par extension, la garantit également. Le peuple a le pouvoir de réélire d'autres représentants tous les 5 ans donc conserve sa souveraineté nationale. [...]
[...] Alors, face à l'opinion de Rousseau sur le régime politique anglais dans son ouvrage Du Contrat Social, nous venons à nous questionner sur les incidences de la démocratie représentative sur la liberté et le pouvoir du peuple. Ici, Rousseau nous démontre que la démocratie représentative est une limite à la liberté du peuple puis il exprime que le peuple abandonne son pouvoir souverain dès lors qu'il accepte une démocratie représentative La liberté populaire en partie léguée au Parlement dans une démocratie représentative Dans une démocratie représentative, le peuple se gouverne à travers le Parlement qu'il élit, alors il lègue une partie de sa liberté à celui-ci cependant le système d'élections garantit une certaine liberté du peuple Une liberté populaire aux mains du Parlement : la démocratie représentative Si on ne devait dégager qu'une idée de cette citation de Rousseau, ce serait celle-ci : le peuple abandonne sa liberté dès l'élection de ses représentants. [...]
[...] Du Contrat social, livre III, chapitre XV, p - Jean-Jacques Rousseau (1762) - les incidences de la démocratie représentative sur la liberté et le pouvoir du peuple Courant novembre 2021, la Reine d'Angleterre Elizabeth II ne gouvernera plus une île des Caraïbes, La Barbade. Cependant, avant de nous intéresser à cette situation, revenons à l'Angleterre du XVIIIe siècle. En effet, il nous est ici proposé une citation de Jean-Jacques Rousseau, un politiste et philosophe du XVIIIe siècle, tiré de son ouvrage Du Contrat Social. [...]
[...] Il traite ici la question bien précise de la réunion de la liberté des citoyens avec l'autorité de l'État fondée sur la notion de souveraineté. Souveraineté d'ailleurs définie par Jean Bodin comme « le pouvoir de commander ou contraindre sans être ni commandé ni contraint ». En effet, alors que la France est à l'aube de la Révolution française, sous le règne de Louis XV, l'Angleterre, au XVIIIe siècle, est un régime monarchique parlementaire, ce qui signifie que les pouvoirs du roi sont limités par l'existence d'une Assemblée ou d'un Parlement. [...]
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