Dans l'optique de l'idéalisme politique, les individus n'ont pas simplement l'intelligence de comprendre que la vie sociale est leur intérêt, ils en ont parfois le désir, mais ils ont en eux la possibilité de devenir, grâce à cette vie sociale, meilleurs. Il y voit même le propre de l'homme. Selon lui c'est moins la raison ou le langage que le fait qu'il peut s'améliorer qui distingue l'homme de l'animal.
L'idée d'un contrat social pose déjà celle d'un état de nature, préexistant à toute société organisée. Cet état de nature ne correspond nullement à une réalité historique précédant l'instauration des lois, mais à l'état théorique de l'humanité, lorsqu'elle est soustraite à toute loi. Le contrat (ou pacte) social est alors pensé comme un pacte librement établi par la communauté des humains dans le but d'établir une société organisée et hiérarchisée.
Le concept même d'un pacte social apparaît précocement chez Platon dans le cadre d'une pensée plus large sur la fondation d'une cité idéale. Hugo Grotius est cependant le premier, dans l'histoire de la philosophie politique, à consacrer une part importante de sa réflexion à la définition du contrat social. Les grands théoriciens de ce concept demeurent toutefois à ce jour Thomas Hobbes et John Locke, avant Jean-Jacques Rousseau.
[...] Il voit aussi l'avènement des plus forts et encore après celle du plus fort qui règnera sans limites et qui créera les lois selon son bon plaisir. Il n'y aura plus de riches et de pauvres mais juste un gourvenant et des gouvernés, c'est-à-dire un rapport de domination avec un maître et ses esclaves. Mais cette époque d'inégalité absolue sera en même temps une époque d'égalité entre tous les esclaves dans l'absence de droit. [...]
[...] Pour Rousseau l'homme primitif n'existe que dans les îles du Pacifique : c'est l'indigène. Pour lui il y a eu une évolution de l'humanité entre l'occident et ces indigènes. Il considère alors l'homme de la nature comme une brute heureuse, car celle-ci n'est pas intelligente et elle ne peut pas s'améliorer. De plus il n'exerce pas sa raison, il ne parle pas et grogne uniquement. Il n'a que des besoins élémentaires et ne possède aucune société, ni droit ni économie. [...]
[...] Pour Hobbes, par le contrat social, on obtient la fin de la guerre et la réunion des forces antagonistes entre une entité suprême dotée de la contrainte irrésistible pour obliger les hommes à rester en paix. Pour Rousseau, c'est un faux contrat et une nouvelle source d'inégalité. Le contrat entraîne le passage des riches au stade de "puissants" et les pauvres à celui de "faible". C'est un vaste réseau de dépendance politique, économique et sociale où la lutte de tous contre tous subsiste. [...]
[...] Le contrat Social : Garantit des droits naturels Le contrat social intervient pour garantir les droits naturels, pour assurer leur sauvegarde. C'est une communauté de paix où il n'y a aucune institution politique. C'est le règne de la raison (qui enseigne que les hommes sont libres et égaux). Les hommes sont mus par le sentiment naturel de bienveillance envers autrui. Il existe une communauté d'hommes qui existe sans Etat. Pour Locke le but du contrat social est de se soumettre à un gouvernement pour sauvegarder sa propriété. [...]
[...] "Le contrat social", Jean Jacques Rousseau - "L'ordre social ne vient pas de la nature, il est fondé sur des conventions" "L'ordre social ne vient pas de la nature ; il est fondé sur des conventions." Du Contrat Social : Rousseau D'après le réalisme politique, les hommes sont des individus égoïstes qu'il faut faire vivre ensemble. Les individus, explique ainsi Hobbes, ont l'intelligence de comprendre qu'il faut vivre ensemble, ou que la vie commune est dans leur intérêt, mais ils n'en ont pas vraiment le désir. [...]
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