Le contentious politics - Olivier Fillieule

Résumé du document

Dès l'introduction, Olivier Fillieule nous fait part de sa vision et de son bilan critique de « l'action collective et de politique contestataire » appelée « contentious politics ».
La contentious politics, ce paradigme, aurait clairement atteint ses limites, alors qu'il était l'un des piliers de la sociologie des mouvements sociaux.
Pour appuyer sa constatation et son argumentaire, Olivier Fillieule nous fait part d'une bibliographie bien fournie. Mais, ce qu'il faut surtout relever c'est que cette bibliographie est dotée de grands noms de la « nouvelle » littérature française. Nous pouvons donc en déduire que c'est une approche qualitative qui prône l'argumentaire est non une approche quantitative dite « anglo-saxonne ». Cette approche est clairement un point fort pour Olivier Fillieule car, dans le domaine de la méthodologie une approche qualitative se fait rare.

Extraits

[...] Pour appuyer sa constatation et son argumentaire Olivier Fillieule nous fait part d'une bibliographie bien fournie. Mais, ce qu'il faut surtout relever c'est que cette bibliographie est dotée de grands noms de la nouvelle littérature française. Nous pouvons donc en déduire que c'est une approche qualitative qui prône l'argumentaire est non une approche quantitative dite anglo-saxonne Cette approche est clairement un point fort pour Olivier Fillieule, car, dans le domaine de la méthodologie une approche qualitative se fait rare. L'auteur va couper son texte en trois parties, de façon à répondre à trois questions. [...]

[...] Les mouvements sociaux sont donc un sujet qui depuis des années a fait couler beaucoup d'encre. Mais, cette analyse apporte vraiment une touche de nouveau et de jeunesse à ce sujet tant débattu et qui, ne cessera de faire débat pour le plus grand plaisir d'Olivier Fillieule Fillieule Olivier, De l'objet de la définition à la définition de l'objet, de quoi traite finalement la sociologie des mouvements sociaux ? [...]

[...] Le texte se concentre autour de la contentious politics, et cherche à décomposer et déconstruire ce paradigme. Ce qui semble peu commun dans ce texte, c'est qu'il cherche certes à déconstruire ce paradigme, mais en aucun cas à en créer et trouver un nouveau. Le point de vu ici adopté est tout à fait recevable et constructif. Il est cependant, assez étrange de terminer un texte sans avoir une conclusion claire et précise ce qui laisse un peu le lecteur sur sa faim. [...]

[...] Il arrive donc à cette conclusion, grâce au travail préalable d'autres auteurs. La deuxième question à laquelle l'auteur essaiera de répondre est : Peut- on définir les mouvements sociaux par les acteurs qui les portent et, si oui, quels types d'acteurs faut-il retenir ? Pour répondre à cette question, l'auteur va prendre pour exemple les entreprises de mouvements sociaux (EMS) Il va ainsi distinguer deux concepts importants : l'organisation et les ressources. Ainsi, la notion d'entreprise ne connaît pas une définition simple et concrète, mais se composerait plutôt de trois points fondamentaux. [...]

[...] Il est en effet, expliqué qu'auparavant une définition des EMS par les modes d'action était courante. Cependant, cette définition est contestable, car elle est incomplète. En effet, cette définition ne prend pas en compte les cycles de mobilisation politique, c'est-à-dire les différentes phases qu'une EMS peut connaître (expansion, déclin, etc.) Une EMS fonctionne donc un peu comme un champ, mais avec de une autonomisation fluctuante dans le temps. On observe des poussées d'autonomisation et des moments de régression. Mais, pour qu'une analyse d'une EMS ne soit pas faussée, il faut certes prendre en considération les cycles de mobilisation politique, mais faire en sorte que ceux-ci soient bien distincts dans le temps : la modification des stratégies d'action la transformation du rapport aux autorités et la force du nombre Les mouvements sociaux composent aussi un univers à part avec ses règles de fonctionnement, ses principes de classement, ses hiérarchies propres . [...]