Selon son projet initial, Le Capital devrait inclure l'exposé des concepts socioéconomiques universels, des formes propres à la société bourgeoise, du rapport de l'impôt et de l'Etat... Mais ce schéma se modifie au cours de la rédaction. Il critique les économistes anglais, tels que Adam Smith et David Ricard, pour faire une lecture révolutionnaire du capitalisme. Selon lui, les propriétaires des moyens de production s'enrichissent en exploitant les ouvriers. Mais le capitalisme est voué à sa propre perte (...)
[...] L'ouvrier est propriétaire de sa force de travail le temps qu'il en débat le prix de vente avec le capitaliste. Il vend sa force individuelle. Cela ne change rien dans la coopération mais il ne paye pas la force combinée. Ils sont incorporés dans le capital : leur force productive devient celle du capital. Les forces sociales du travail se développent sans être payer : ce sont des forces dont le capital est doué par nature, des forces productives qui lui sont immanentes. [...]
[...] Mais le capitalisme est voué à sa propre perte. Le Capital est composé de 3 Livres, consacrés respectivement production à la circulation et au procès d'ensemble à la Le Livre I consacré à la production se compose de 8 sections. La première traite de la marchandise et de la monnaie; la deuxième relie le concept général de sociétés marchandes à celui des sociétés capitalistes; la troisième analyse le procès de production purement capitaliste. La section présente la plus value relative; les sections 5 et 6 approfondissent les notions de plus value et de salaire, la 7 analyse le procès de reproduction et d'accumulation du capital; et la dernière section est consacré à l'accumulation primitive. [...]
[...] Exemple : 300 ouvriers n'useront pas 300 machines, même si le nombre de machines usées augmentera considérablement à cause des 300 ouvriers. Par conséquent, la concentration des moyens de productions entre les mains de capitalistes individuels est la condition matérielle de toute coopération entre des salariés - Importance du contact social (dans la coopération) Karl Marx pour expliquer l'importance du contact social dans la coopération par sur l'idée d'Aristote : (philosophe grec 400 ans avec L'homme est par nature un animal politique (Les politiques). Pour lui, l'homme est destiné à vivre en société. [...]
[...] Le contact social provoque une certaine compétition entre les individus, plus une existation des esprits animaux. Il y a alors une hausse de la capacité individuelle d'exécution. Les individus sont plus motiver pour travailler et la compétition qui existe au sein du groupe les pousse à travailler plus rapidement. Karl Marx Une douzaine de personnes fournissent dans leur journée combinée de 144 heures un produit beaucoup plus grand que douze ouvriers isolés dont chacun travaillerait 12 heures ou qu'un seul ouvrier qui travaillerait douze jours de suite C'est à dire que lorsque les ouvriers travaillent ensemble pour un même nombre d'heure ils feront un travail plus important qu'un ouvrier isolé. [...]
[...] tel est le but unique du commerce. Le capital donne aux ouvriers leurs fonctions individuelles et en même temps il est à l'origine de la mise en commun de leur force de travail. C'est le capitaliste, qui de par son autorité, utilise la force de W des ouvriers pour atteindre son propre but. Il y a une double face de la direction capitaliste car l'objet qu'il dirige est à la fois procès de production coopératif et procès d'extraction de plus-value. [...]
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