Le but de cette œuvre est de comprendre comment les hommes pensent et vivent ensemble : c'est la « sociabilité ».
Rousseau prend dès le début le parti, original à son époque, de rejeter la sociabilité hors de la nature humaine (depuis Aristote, l'homme est un « animal politique ») : le fait social est un fait entièrement artificiel, une pure convention humaine.
Pour Rousseau :
- L'homme est bon et vit seul à l'état de nature ;
- L'état de nature est équilibré par l'instinct de conservation, et la répugnance naturelle à voir souffrir les autres. La guerre et la peur proviennent d'une dégradation de l'homme, et pas de la nature ;
- Tous les hommes ont un droit égal sur la nature ;
Pour Hobbes :
- L'homme vit parmi ses semblables, et c'est sa raison qui le distingue des animaux ;
- L'état de nature est gouverné par la peur de mourir, et la raison, qui amène la volonté d'en sortir.
[...] Il est la source de toute autorité : celui qui le représente ordonne et abroge les lois à volonté. Celui qui attente au Léviathan affaiblit le lien social, et fait route vers un état social où règnerait la violence 3. Le rôle accordé à l'évolution (dans la sociabilité) Pour Rousseau, dans l'évolution humaine, tout ce qui concerne la puissance est source d'inégalité, appelée inégalité naturelle Mais l'état social produit quant à lui une inégalité autre, dite inégalité civile : sa source est bien le civil, et pas la nature même de l'homme, l'homme n'étant pas sociable par nature. [...]
[...] Il est encore à ce stage libre et indépendant dans son travail. - Deuxième stade : l'invention de la maison Avec l'invention de la maison débute la sectorisation, autour de la famille puis d'un groupe plus large. Cette première invention technique fonde la société, et donc la naissance de la considération (le désir, et non plus le besoin), à la base de l'inégalité - Troisième stade : la révolution technique, et la division du travail La révolution technique prend la forme d'une évolution technologique (agriculture, métallurgie ) issue du travail des hommes. [...]
[...] Nous pouvons ainsi en tirer 3 conclusions cruciales : L'injustice sociale et politique est nécessaire au progrès technique (les hommes qui se consacrent à la recherche sont entretenus par la collectivité) Aucun groupe ne peut subsister sans autorité (et pour la même raison, ceux qui gèrent le groupe doivent être entretenus par lui) L'injustice sociale se justifie donc par l'intérêt supérieur de l'Humanité Bibliographie - Discours sur l'Origine de l'Inégalité parmi les hommes, Jean-Jacques Rousseau. - De la nature humaine - Ou exposition des facultés, des actions et des passions de l'âme . Thomas Hobbes. - Le Citoyen ou Les Fondements de la politique Thomas Hobbes. [...]
[...] Analyse de la réflexion politique de Rousseau dans le Discours sur l'Origine de l'Inégalité parmi les hommes Le but de cette œuvre est de comprendre comment les hommes pensent et vivent ensemble : c'est la sociabilité I. Nature et sociabilité 1. La sociabilité : ce qu'elle n'est pas Rousseau prend dès le début le parti, original à son époque, de rejeter la sociabilité hors de la nature humaine (depuis Aristote, l'homme est un animal politique : le fait social est un fait entièrement artificiel, une pure convention humaine Comment devient-on sociable ? [...]
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