Faire un retour critique sur l'autonomie et l'accompagnement des étudiants de la coopérative éphémère - publié le 16/09/2019

Résumé du document

Faire un retour critique sur l'autonomie et l'accompagnement des étudiants de la coopérative éphémère

Extraits

[...] Instaurer des règles qui permettent aux coopérants de pouvoir prendre des décisions en l'absence d'un des membres, pour éviter que des retards et/ou absences impactent le travail des autres. Conclusion Coopen'8 a été une expérience riche et enrichissante pour les étudiants, qui leur a permis de se sentir globalement plus autonome et responsables et leur a fait mettre un pied dans la vie active et dans le monde de l'entreprenariat. Ils ont pu découvrir la vie en coopérative et mettre en place un vrai projet d'entreprenariat personnel. [...]

[...] Ils n'ont eu que peu de temps pour créer notre initiative « C'est nous les boss », qui visait à organiser diverses activités lors des animations du parvis de la gare, à Saint-Denis. Cependant, les animatrices les ont accompagnées dans cet évènement, parfois trop. Bien que cela ait été apprécié par certains coopérants, cet accompagnement très poussé ne sert probablement pas le travail ni l'apprentissage. En effet, à ce stade de la formation des étudiants (Master 1 et Master ils doivent être capables de bien plus d'autonomie et doivent avoir été formé à cette indépendance. [...]

[...] Le respect d'un mi-temps au sein de ce type de projet semble bien trop faible par rapport aux enjeux réels requis pour le développement d'une coopérative. Les étudiants auraient indéniablement eu besoin de plus de temps, mais aussi d'une implication plus importante hors-conseils, ce qui n'a pas forcément été le cas pour tout le monde. Il a peut-être manqué d'implication de la part des animatrices pour réellement faire prendre conscience aux étudiants l'importance de la cohésion au sein du groupe. Du côté des autres soutiens au projet, Élodie Ros a suivi de près l'évolution du projet en tant que représentante de l'université Paris 8. [...]

[...] Néanmoins, cela ne veut pas dire que ces personnes doivent faire le travail à leur place. Il n'est pas normal que les animatrices aient dû trouver des prestataires à leur place pour la bonne réalisation des activités du parvis de la gare. Cette tâche leur incombait à eux, entrepreneurs d'un jour. De plus, il semble que certains étudiants n'aient pas réellement pris conscience de leur manque d'autonomie face à la coopérative. Il semble qu'une réunion dans laquelle animateurs et étudiants puissent discuter de tout cela et échanger soit indispensable pendant et après l'expérience. [...]

[...] Le temps semble aussi jouer un rôle fondamental dans l'accompagnement des étudiants. En effet, s'il n'y a pas assez de temps consacré à la réalisation du projet et à la formation des animateurs en amont, l'accompagnement qui en découle sera inévitablement de moins bonne qualité. Non seulement les animateurs doivent être formés, mais ils doivent aussi avoir une expérience dans l'entreprenariat, ainsi que suffisamment de qualifications pour pouvoir encadrer au mieux les étudiants. Il semble aussi que la formation à ce type d'exercice (animateur jeunesse) soit importante pour le bon déroulement des choses. [...]