Questions de type entretien sur "L'Ecole des femmes" de Molière
[...] Il n'hésite pas ainsi à recourir à plusieurs stratagèmes avec tout d'abord le changement de nom qui par nature renvoie à l'infidélité. Ensuite, il essaye de se montrer détaché du monde qui l'entoure : il n'hésite pas ainsi à parler différemment des autres en recourant parfois au langage tragique comme dans la scène avec Agnès. En effet, le vocabulaire utilisé est celui de l'amour tragique. Il se voit donc différent des autres et ne connaîtra pas ainsi le même destin que tous ses maris trompés même si Chrysalde n'hésite pas à le ramener à la réalité. [...]
[...] Enfin, le comique de situation repose sur l'avantage que croit posséder Arnolphe sur Horace grâce à ce statut de confident. Il pense avoir un coup d'avance et essaye de modifier les choses mais au final Horace s'en sort toujours quoiqu'il fasse. Citons, par exemple, lorsqu'il croit que suite à son stratagème Horace est mort et qu'au contraire cela permet au jeune homme par ce concours de circonstances de revoir Agnès. Molière en recourant à ce type de comique en tire plusieurs avantages : tout d'abord, cela permet de ridiculiser le personnage d'Arnolphe à travers ses attitudes mais aussi par le portrait qu'en dresse Horace : portrait d'un vieux jaloux et pas très intelligent. [...]
[...] Enfin, le personnage d'Arnolphe est un personnage d'un genre nouveau, car amoureux non pas des femmes mais d'une femme. Mais en réalité d'une femme qui n'existe pas : il aura beau essayer de la façonner selon ses désirs (éducation particulière et isolée du monde extérieur) cela se soldera par un échec. 5.Agnès donne des leçons à Arnolphe, car elle lui montre l'échec de sa méthode basée sur la contrainte, l'isolement et l'ignorance. Alors que tout au long de la pièce, Arnolphe la décrit comme sotte c'est elle finalement dans la scène 4 du dernier acte qui apparaît comme la plus réfléchie et en position de force face à celui qui est censé posséder le savoir et l'expérience. [...]
[...] Débutons par les aspects grossiers voire grivois présents dans cette pièce. Tout d'abord, au début de la pièce avec l'anecdote d'Arnolphe rapportée à Chrysalde décrivant une Agnès pensant que les enfants se faisaient par l'oreille. Autre exemple avec la discussion entre Alain et Georgette et plus particulièrement des vers 433 à 438 avec la métaphore du potage évoquant l'infidélité. Les autres caractéristiques de la farce reposent sur les quiproquos déjà évoqués ayant un rapport avec l'infidélité, thème majeur de la farce mais aussi aux jeux de mots évoquant cette infidélité comme le nom du personnage principal Arnolphe évoquant saint Arnoul le patron des « cocus ». [...]
[...] Mairet propose de remettre au goût du jour celles-ci dans sa pièce Sophonisbe. Ces règles reposent avant tout sur les trois unités résumées dans cette phrase célèbre de Nicolas Boileau : « Qu'en un lieu, qu'en un jour, un seul fait accompli / tienne jusqu'à la fin le théâtre rempli » ainsi, la pièce doit se dérouler dans un seul lieu : c'est l'unité de lieu. Elle ne doit comporter qu'une seule intrigue (l'unité d'action) et enfin ne pas dépasser vingt-quatre heures (unité de temps.) Il est à souligner que l'unité d'action condamne le mélange des genres : ainsi pas de mélanges entre tragédies et comédies. [...]
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