Le texte théâtral : Ecriture poétique et quête du sens.
[...] Rimbaud, « Le dormeur du val » registre lyrique (description de la nature) : la poésie lyrique exprime des émotions face à la mort, la nature . Aragon, « La guerre et ce qui s'ensuivit » lyrique : Aragon exprime ses sentiments personnels en hommage à ses camarades de guerre ; Desnos, « Ce cœur qui haïssait la guerre » lyrique et polémique : non seulement le poème expose les sentiments personnels de Desnos (« ce cœur qui haïssait la guerre », c'est lui-même) mais en plus il dénonce l'adversaire à repousser (l'occupant nazi, Hitler). [...]
[...] Le poète, mais plus largement l'homme doit parfois faire des choix difficiles pour défendre une cause; Le mot « cœur », qui revient à sept reprises dans le poème m'a aussi touché, car : Desnos suggère que son appel au combat est aussi essentiel et vital que l'est le cœur pour la vie d'un Homme ; De plus, le cœur est le symbole des sentiments et des émotions. Ici, c'est le poète lui-même qu'il désigne. Cet aspect intime m'a beaucoup touché, car le lecteur se sent comme le confident du poète auquel il livre ses sentiments, ses espoirs mais aussi ses déchirements. [...]
[...] Il est comme un enfant, qui dort profondément et sourit dans son sommeil. Le paysage autour de lui n'a rien d'un champ de bataille, puisqu'il est seul dans une nature paisible. Rimbaud efface le contexte de guerre. Celui-ci surgit seulement au dernier vers de façon brutale et totalement inattendue. Enfin, l'effet de zoom renforce aussi l'intensité dramatique du poème et le rend très efficace. Rimbaud décrit en effet d'abord un paysage de campagne paisible. Puis, on découvre une présence humaine dans ce vallon, le dormeur. [...]
[...] Il y dénonce l'horreur de la guerre qui emporte des hommes en pleine jeunesse. Texte C : Dans le poème « La guerre et ce qui s'ensuivit », Louis Aragon évoque la Première Guerre mondiale (1914-1918) à laquelle il a participé en tant que médecin. Dans ce texte, le poète se rappelle le souvenir d'un train de transport de poilus montant au front. Texte D : Le poème de Robert Desnos (1900-1945), « Ce cœur qui haïssait la guerre », est un appel au combat contre l'occupant nazi, un appel à la Résistance. [...]
[...] L'effet de surprise amplifie l'horreur. Comme par réflexe, le lecteur se sent révolté. L'opposition entre la Nature et la brutalité des Hommes entre eux est également très efficace. En effet, tout au long du texte, l'image de la Nature est positive et protectrice (« Nature, berce-le chaudement »). Ce tableau de paix et d'harmonie est rompu par la découverte que le dormeur est un jeune soldat mort : la Nature est paisible, tandis que la guerre, œuvre des hommes, sème la désolation. [...]
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