L'état d'esprit actuel de nos civilisations modernes fait peser sur l'homme le devoir de perpétuer l'espèce humaine.
[...] Vous n'êtes pas Juge" mots. L'approche dilatoire réside dans le fait de temporiser sur un sujet sur lequel beaucoup s'accordent (avoir un enfant permet de s'épanouir) face à une minorité (qui pensent différemment). Gradation : insouciante, inconsciente même la pire des égoïstes" fait aussi partie de la gradation) hyperbole : la pire des égoïstes 3 auxiliaires de modalité : "faut", "peut", "devait" (il y en a d'autres dans le texte) 2 adverbes de modalité : réellement, vraiment (il y aussi "pleinement") Interrogative rhétorique : Cela veut-il pour autant dire que tous les hommes doivent, pour être heureux, se conformer à cette façon d'envisager une vie réussie? [...]
[...] Il existe en effet bien des moyens de réussir sa vie. L'évolution de la société permet par exemple aujourd'hui d'avoir une vie professionnelle plus riche et surtout plus variée qu'il y a une trentaine d'années. Si nos parents exercaient quasiment tous le même métier toute leur vie, on peut aujourd'hui se reconvertir et exercer plusieurs métiers qui feront de notre carrière professionnelle une source riche de découvertes et d'épanouissement. Par ailleurs, les quelques milliards que nous sommes sur Terre m'incite à penser qu'il y a également là matière à s'épanouir en allant à la découverte de l'autre, des innombrables cultures et civilisations qui font l'humanité. [...]
[...] Texte d'Opinion L'état d'esprit actuel de nos civilisations modernes fait peser sur l'homme le devoir de perpétuer l'espèce humaine. Ainsi, je pourrais être considérée comme insouciante, inconsciente, ou même la pire des égoïstes si j'osais affirmer qu'avoir un enfant ne correspond pas à ma vision d'une vie épanouie. D'autant qu'avec les progrès de la médecine en matière de procréation médicale assistée ces trente dernières années, il est devenu de plus en plus difficile et crédible de se cacher derrière un quelconque problème de fertilité pour échapper aux regards culpabilisants d'une société qui considère la "famille" comme une norme idéale. [...]
[...] Oui. Peut-on vivre sans amour? Non. Mais, puisqu'on parle d'amour, si je devais n'invoquer qu'une seule raison de défendre ce choix de ne pas avoir d'enfants et d'être tout de même, contre vents et marées, pleinement heureux, ce serait la suivante : vivre épanoui suppose avant tout de s'aimer soi, d'être en harmonie avec ses idées, ses envies. S'aimer soi, et aimer la vie, voilà qui constitue la philosophie la plus efficace pour s'épanouir sans que cela passe obligatoirement par le fait d'avoir des enfants. [...]
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