Le Salaire de la peur, Georges Arnaud, roman, nature humaine, violence
Le document est composé de dix questions/réponses sur Le Salaire de la peur, roman de l'écrivain Georges Arnaud publié en 1949.
[...] Le Salaire de la peur - Georges Arnaud (1949) I. Questions II. Réponses Le roman commence in medias res, c'est-à-dire que le lecteur est directement plongé au c?ur de l'action sans long prologue. Le romancier cherche sans doute à créer une atmosphère de précipitation, d'urgence, voire de panique. Le livre se passe en effet en Amérique du Sud dans un univers hostile, dangereux. On retrouve comme procédés des énumérations, d'adjectifs évoquant l'anxiété par exemple : « énervés, bousculés ». On retrouve également la métaphore « les portes mobiles montées sur ressorts bondissaient » qui évoque une certaine frénésie. [...]
[...] Elle continue à attendre à la porte. Elle fait son lit derrière, dans le tank à nitroglycérine ; de là, elle guette. Elle fait bon ménage avec cette soupe à mort subite » : ce passage est intéressant parce qu'il se présente comme une réflexion intéressante sur une émotion très importante que l'on peut ressentir dans la vie. Dans ce passage, la peur est personnifiée, elle est présentée comme un être animé qui est doué de volonté, de sentiments. Elle est omniprésente chez les personnages du livre et ils gagnent à se montrer plus forts qu'elle. [...]
[...] On trouve différentes sortes d'énergie, tout d'abord l'énergie brute d'hommes dans la force de l'âge mais également l'énergie du désespoir en quelque sorte, celle de desperados qui n'ont plus rien à perdre et donnent tout dans le but de se voir attribuer une vie meilleure. 10) Ce roman est en quelque sorte édifiant. Le lecteur peut tirer beaucoup de leçons de la lecture de cet ouvrage. Tout d'abord, ce livre se présente comme une réflexion fine et intéressante sur la psychologie humaine. En effet, le lecteur peut contempler une galerie de personnages différents les uns des autres et la façon dont ils doivent cohabiter dans ce périple qui est le leur. [...]
[...] 12) Ce livre ne laisse pas indifférent. Dès les premières pages du livre, nous sommes assaillais par un grand nombre d'actions et par de vives émotions. Ce livre nous fait fortement réfléchir sur la nature humaine. Parmi les mauvaises impressions laissées par ce livre, on peut citer la méchanceté et la violence, aussi bien psychologique que physique, dont peuvent faire preuve les hommes les uns envers les autres. On peut penser alors par exemple à la célèbre formule qui dit que « l'homme est un loup pour l'homme ». [...]
[...] Les relations humaines sont analysées de manière subtile dans le roman de Georges Arnaud. Les relations humaines ne sont pas présentées de manière manichéenne. En effet, on peut assister à de grands moments de solidarité entre les hommes, de grands moments de cohésion mais les mêmes hommes peuvent également faire montre d'une certaine violence les uns envers les autres, une violence psychologique très fréquente mais également parfois physiques. Le camion est souvent évoqué dans le livre. On peut par exemple citer ce passage : « le camion est une bête rétive et sournoise qui ne veut pas aller où son maître l'entraîne, lève le nez, baisse le nez, gros mufle court qui brille même la nuit, grogne et gronde, mais ne rue pas. [...]
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