Lucrère, Horace, De rerum natura, Odes IV, Walden, Henry David Thoreau, littérature comparée, nature, naturelle guérison, printemps, vivacité, esprit sauvage, Grèce, Rome, moyen d'expression
Si l'on peut voir dans l'arrivée du printemps l'évocation du dégel ou de la renaissance de la nature, le narrateur ici au-delà de renaître avec semble d'abord l'habiter. On peut notamment attribuer au verbe « habiter » le sens latin du verbe « colo, colere, coltum », ce qui fait indéniablement sens avec le récit de Thoreau, qui en dépit d'une vie au sein de la société, devient « an inhabitant of nature » ; un « je » qui cultive la nature par le fait même de l'habiter. Il évoque ce printemps par ces « matins du premier jour du printemps », un temps crépusculaire par sa lumière et son éveil, un temps de renaissance donc, durant lequel ce « je » a « foulé ces prairies ».
[...] Le dernier vers présente la nature qui se dévoile, et son éclosion comme un spectacle, une « danse » ; comme un événement singulier privilégié et précieux, montrant la puissance de la nature comme un appel à danser avec elle. Texte 3 : H. D. Thoreau, extrait de Walden (chapitre « Le Printemps ») Ah . I have penetrated to those meadows on the morning of many a first spring day, jumping from hummock to hummock, from willow root to willow root, when the wild river valley and the woods were bathed in so pure and bright a light as would have waked the dead, if they had been slumbering in their graves, as some suppose. [...]
[...] Nous ne pouvons jamais avoir assez de Nature [ . ] Note : « Ô mort, où était etc. » : référence biblique : cf première épître aux Corinthiens Question 3 : Essayez de montrer de quelle façon le « je » du texte « cultive » la nature printanière, en entendant dans « cultiver » tous les sens du verbe latin « colo, colere, cultum » Si l'on peut voir dans l'arrivée du printemps l'évocation du dégel ou de la renaissance de la nature, le narrateur ici au-delà de renaître avec semble d'abord l'habiter. [...]
[...] De rerum natura, II - Lucrère ; Odes IV - Horace ; Walden et Walking - Thoreau (1854 ; 1851) - Questions corrigées de littérature comparée Texte 1 : Lucrère, De rerum natura, Livre II, v. 23-33 Il est parfois plus agréable, et la nature est satisfaite, Gratius interdum neque natura ipsa requirit Si l'on ne possède statues dorées d'éphèbes Tenant en main droite des flambeaux allumés Pour fournir leur lumière aux nocturnes festins, Ni maison brillant d'or et reluisant d'argent, Ni cithares résonnant sous des lambris dorés, De pouvoir entre amis, couchés dans l'herbe tendre, Cum tamen inter se prostrati in gramine molli Auprès d'une rivière, sous les branches d'un grand arbre, Choyer allègrement son corps à peu de frais, Surtout quand le temps sourit et que la saison Parsème de mille fleurs les prairies verdissantes. [...]
[...] On peut penser aussi au « nature writing », propre notamment à Walden, prenant la nature comme sujet ou objet, l'observant, l'écrivant, avec elle ou sur elle . L'extrait s'ouvre sur cette idée : « En littérature, seul nous attire l''esprit sauvage » (« the wild »), ce qu'on pourrait interpréter comme étant cette littérature de la « wildness ». Peut-être est-il question d'une littérature - ou d'une nature, les deux sont de rigueur - indomptée et sauvage comme espace de liberté, une « pensée libre, à l'état brut et sauvage ». [...]
[...] Cette force de la nature réfère à sa dimension fécondante, créatrice, productrice, qui génère et illustre la vie. Ces vers d'Horace font intervenir les signes même de la puissance de la nature - « neiges », « plaines », « gazon », « arbres », « terre », « fleuves » - autant de symboles du sentiment de nature par l'expression d'un retour du printemps. Ce sentiment de la nature relève presque de l'instinct par son innéité, qui nous replace en son sein pour former un ensemble : se sentir avec elle. [...]
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