L'existence de Dieu et, sa place dans la vie des hommes, a toujours été une question importante pour l'Homme. Dans les Misérables, œuvre parue en 1862, Victor Hugo dit : « Dieu est derrière tout, mais tout cache Dieu ». On retrouve dans cette citation une interrogation omniprésente dans les pièces de Shakespeare et Beckett : Hamlet publiée en 1603 et En attendant Gogot en 1952. Seulement, les arguments pour l'existence de Dieu sont souvent de types subjectifs et se fondent sur des preuves métaphysiques.
Dieu serait une entité suprême, infinie, omnisciente, et toute puissante; il serait à l'origine de la création du monde. De nombreuses oeuvres ont fait l'objet de réflexion sur ce problème, c'est pourquoi il faut se poser la question : Comment Shakespeare et Beckett posent-ils à travers leurs œuvres théâtrales une réflexion sur la place de Dieu dans la vie des hommes ?
[...] Le personnage d'Ophélie et son suicide ont inspiré de multiples artistes pour leurs oeuvres. (Montrer les peintures) Un poème éponyme d'Arthur Rimbaud apparaît dans son recueil des Cahiers de Douai. Eugène Delacroix a peint en 1844 la mort d'Ophélie , et en 1852, John Everett Millais achève Ophélia qui est sans doute la représentation la plus connue du personnage. Elle est pourtant le personnage de la chrétienté dans la pièce puisque dans chacune de ses paroles se trouvent des mots en rapport avec Dieu et la croyance. [...]
[...] Mais une autre tradition fait d'Hypérion un simple mortel, devenu roi des Atlantes. Jaloux de la beauté et de la vertu des enfants d'Hypérion, ses frères les Titans, alors considérés eux aussi comme de simples mortels, conspirant entre eux, conviennent de tuer ce dernier et de noyer le jeune Hélios (fils d'Hypérion) dans les eaux du fleuve Éridan. Apprenant l'assassinat de son frère, Séléné se précipite du haut de son palais de verre, et Basilée, ayant perdu la raison, se met à errer dans les campagnes atlante.Hypérion est ici utilisé en comparaison avec le défunt roi du Danemark. [...]
[...] On pourrait donc se risquer à dire que le non-sens de la pièce permet de visualiser le plus correctement possible l'absurdité de la vie. On peut par exemple citer un passage de l'oeuvre, où l'absurdité et le non-sens sont extrêmement visibles. A la page 55-58, lorsque Lucky fait son discours après qu'on lui ai mis son chapeau ! Je cite la fin de ce passage: reprend hélas hélas abandonnés inachevés la tête la tête en Normandie malgré le tennis la tête hélas les pierres Conard Conard . [...]
[...] De plus, il s'agit d'un genre qui met en scène, par essence, des êtres humains. Chaque représentation est unique dans le sens où les acteurs reproduisent le texte chaque jour avec une autre appréhension, une autre vivacité, une autre humanité tout simplement. Et si Hamlet est le personnage le plus prestigieux pour les acteurs de théâtre; c'est sans doute parce qu'il incarne en lui tout le doute et toutes les questions que peut porter l'homme. Pour ce qui est d'En attendant Godot, ce n'est pas non plus pour rien que les spectateurs lors des premières représentations ont quitté la salle, hué les acteurs, et n'ont pas compris la pièce. [...]
[...] Dans la scène 4 de l'acte III, lorsqu'Hamlet s'explique avec sa mère, le spectre apparaît mais elle ne le voit pas : Hamlet: _ Ne voyez vous rien là? / La reine : _ Rien du tout, et pourtant je vois tout ce qui est. / Hamlet : _ n'entendîtes vous rien? / La reine : _ Non, rien d'autre que nous deux. Juste après la reine parle de pure invention due à [son] cerveau. À cette sorte d'illusion la démence est toujours très habile. Hamlet devient-il fou? [...]
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