Mémoires vives, Edward Snowden, analyse sémiologique, schéma narratif, camarade de garde, procédés narratifs, typologie de Genette, discours rapporté, discours transposés, temps du récit
Dressez un schéma actanciel permettant d'analyser l'action principale de votre extrait.
J'ai hésité entre deux schémas narratifs : l'un qui mettait le narrateur comme sujet et l'autre qui y plaçait le camarade de garde. Ce dernier me semblait plus clair et pertinent, étant donné l'impuissance presque totale de Snowden dans cette situation, et son changement d'objet (Snowden tente d'abord de le convaincre de ne pas déserter, puis il abandonne et l'aide pour ne pas être sanctionné).
[...] - Vitesse narrative Les trois premiers paragraphes constituent un sommaire des échanges entre Snowden et son camarade de garde. Les deux paragraphes suivants marquent une pause dans le récit qui permet de déployer les pensées de Snowden (interrompus par le bref sommaire de la phrase je me suis rendu compte que j'étais en train de lui hurler dessus). L'aspect dramatique culmine lors de la scène de dialogue, qui se termine par une ellipse entre l'éloignement de Snowden et la phrase et je ne l'ai jamais revu. [...]
[...] Il ne pouvait pas attendre que j'aille aux latrines pour se tirer ? Pourquoi me mettre dans une situation pareille ? « – Tu es le seul à être au courant, m'a-t-il dit doucement avant de fondre en larmes. Le pire, ce soir-là, c'est que je l'ai cru. Il était paumé au milieu de 250 types. Nous avons observé un moment de silence, pendant qu'on entendait pétarader le feu d'artifice. Un soupir m'a échappé. – Il faut que j'aille aux toilettes, lui ai-je expliqué. Je vais y rester un moment ». [...]
[...] » Edward Snowden, Mémoires Vives. Éditions Points, Paris Pages 90-91. I. Dressez un schéma actanciel permettant d'analyser l'action principale de votre extrait J'ai hésité entre deux schémas narratifs : l'un qui mettait le narrateur comme sujet et l'autre qui y plaçait le camarade de garde. Ce dernier me semblait plus clair et pertinent, étant donné l'impuissance presque totale de Snowden dans cette situation, et son changement d'objet (Snowden tente d'abord de le convaincre de ne pas déserter, puis il abandonne et l'aide pour ne pas être sanctionné). [...]
[...] 90-91 – Edward Snowden (2019) – Analyse sémiologique Sémiologie et narration « Nous avons donc monté la garde à deux. Debout dans le noir à côté de mon camarade, appuyé sur mes béquilles, j'ai fait semblant d'être utile. Mon acolyte était un mec de 18 ans, costaud et gentil comme tout, victime d'une blessure douteuse qu'il s'était peut-être infligée lui-même. À l'entendre, il n'aurait jamais dû s'engager. On tirait le feu d'artifice au loin quand il m'a avoué avoir fait là une connerie, en ajoutant que la solitude lui pesait énormément ; ses parents, leur ferme familiale située dans les Appalaches, lui manquaient beaucoup. [...]
[...] - Niveau intradiégétique : Snowden est aussi un protagoniste dans l'histoire narrée. D. Temps du récit - Ordre Dans cet extrait, il y a une chronologie réelle dans la relation des faits. Cependant, on peut remarquer une prolepse avec les phrases suivantes : s'il partait en courant, je serais incapable de le poursuivre ; si j'essayais de l'arrêter, il pouvait me casser en deux On me sanctionnerait pour ne pas avoir demandé des renforts plus tôt et ne pas lui avoir flanqué de coups de béquille. [...]
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