Ouvrages, choix des lectures, suffrages du public, littérature, Voltaire
Vous réfléchirez au conseil que donnait Voltaire à une jeune correspondante qui le consultait sur le choix de ses lectures : « Je vous invite à ne lire que des ouvrages depuis longtemps en possession des suffrages du public et dont la réputation n'est point équivoque. Il y en a peu, mais on profite bien davantage en les lisant qu'avec tous les mauvais livres dont nous sommes inondés ».
Le choix des lectures est un sujet récurrent en littérature, il a parfois entraîné le débat et la controverse. Les œuvres étudiées à l'école sont, le plus souvent, des classiques de la littérature.
A cet égard Voltaire, grand écrivain français du XVIIIème siècle, conseille dans une lettre à une jeune correspondante de lire uniquement des classiques, des livres qui sont « depuis longtemps en possession des suffrages du publics ». Ainsi pour l'auteur, il faut choisir ses lectures en fonction de l'adhésion du public.
[...] S'il est vrai que les classiques évoquent souvent des questions intemporelles et universelles, il n'en reste pas moins qu'ils ont été écrits à une époque et en un lieu donné. C'est pourquoi ces ouvrages peuvent parfois nous sembler désuets, et lointains. Une œuvre qui est en corrélation avec les évènements de son temps, et donc en résonance avec son siècle, peut aussi s'avérer très intéressante. En outre, chaque siècle s'inscrit dans une esthétique spécifique et correspond à un courant littéraire dominant. Le XVIIe siècle est le siècle du classicisme, le XVIIIe celui des lumières ou encore le XIXe celui du Réalisme. [...]
[...] L'Education sentimentale de Flaubert en est un exemple probant. En effet, au XIXe siècle il était inimaginable de considérer ce roman comme un chef d'œuvre, et le héros de ce roman Frédéric Moreau a été pendant longtemps incompris. Avec ce livre Flaubert n'a pas rencontré de franc succès. De même, Madame Bovary lui a même valu un procès en 1857, on lui reprochait de prôner l'adultère. Et pourtant, aujourd'hui ces deux romans constituent des classiques incontournables de la littérature française. [...]
[...] Vous réfléchirez au conseil que donnait Voltaire à une jeune correspondante qui le consultait sur le choix de ses lectures : Je vous invite à ne lire que des ouvrages depuis longtemps en possession des suffrages du public et dont la réputation n'est point équivoque. Il y en a peu, mais on profite bien davantage en les lisant qu'avec tous les mauvais livres dont nous sommes inondés Le choix des lectures est un sujet récurrent en littérature, il a parfois entraîné le débat et la controverse. [...]
[...] Si l'on prend par exemple l'œuvre de Balzac, on remarque que dès le départ elle a été très bien accueillie et qu'elle a remporté rapidement l'adhésion des lecteurs. C'est le cas notamment d'Eugénie Grandet ou du Père Goriot, deux romans de Balzac, qui à l'époque étaient d'abord publiés dans les journaux. Ses œuvres ont très vite eu un franc succès, et cela permet de confirmer l'importance de l'adhésion du public. Ainsi, ces œuvres sont incontestablement des ouvrages de référence, souvent cités, et encore très lus aujourd'hui. [...]
[...] Ainsi, le conseil de Voltaire, de ne lire que des ouvrages dont la réputation n'est point équivoque, semble quelque peu réducteur. S'il est vrai que l'apport de ces œuvres est considérable, il ne faut cependant pas se limiter à ces lectures puisque cela nous empêche de découvrir des œuvres nouvelles. La littérature est en effet en perpétuel changement, et se renouvelle chaque jour. Bien que ces nouvelles formes littéraires s'appuient toujours sur les œuvres qui ont été écrites auparavant, elles innovent par leur forme. [...]
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