Fin de Partie, de Samuel Beckett, enjeux du temps, brouillage temporel, rôle dramaturgique
Fin de partie est une pièce de théâtre du XXème siècle, rédigée par le dramaturge Franco-Irlandais Samuel Beckett. Cette œuvre appartient au mouvement de théâtre de l'absurde, et endosse les caractéristiques du mouvement absurde tel que l'inimportance des dialogues, la primauté du non-sens ou encore un univers temporel décalé.
C'est précisement sur ce dernier point que nous tenterons de nous questionner. En conséquence, nous essaierons de voir que ce dramaturge entreprend un véritable brouillage temporel. A cet égard, nous tenterons d'analyser la conception du temps selon Beckett mais aussi quel est le rôle dramaturgique du temps dans la pièce.
[...] En effet, Beckett met en scène des êtres âgés et harrassés. La décrépitude et la déchéance sont fortement présentes chez les personnages : Hamm est en fauteuil roulant, infirme et aveugle. Le couple Nagg et Nell sont des personnages âgés, cul-de-jatte, vivant dans des poubelles. La décrépitude progressive de Nagg se dénote lorsqu'il perds ses dents tout au long de l'intrigue. Clov, quant à lui, peut se déplacer, mais avec peine démarche raide et vacilante nous perdons notre [ ] fraîcheur ! [...]
[...] Enfin, on peut considérer que le temps, et finalement un véritable objet dans la pièce. Il n'est que présent physiquement par la présence du réveil sur scène, mais il est omniprésent de façon détourné par le physique, l'existence des personnages et même les didascalies récurrentes un temps en font un véritable symbole qui régit toute la pièce. Beckett entreprend donc un véritable brouillage temporel dans le mesure où nous avons tendance à croire que le temps semble totalement inexistant dans cette pièce. [...]
[...] L'existence des personnages est également accablée par la notion du temps. Enfin, le temps laisse présager une notion absurde. Il est important de savoir que dans le mouvement absurde, la notion même de temps est remise en cause, le temps est censé être l'ennemi de l'homme compte tenu du fait qu'il mets fin à la vie. Le caractère absurde du temps est présent dans cette œuvre dans la mesure où le temps n'est pas quantifié, il est présent de façon très approximative. [...]
[...] Fin de Partie, de Samuel Beckett: la complexité des enjeux du temps Fin de partie est une pièce de théâtre du XXième siècle, rédigée par le dramaturge Franco-Irlandais Samuel Beckett. Cette œuvre appartient au mouvement de théâtre de l'absurde, et endosse les caractéristiques du mouvement absurde tel que l'inimportance des dialogues, la primauté du non- sens ou encore un univers temporel décalé. C'est précisement sur ce dernier point que nous tenterons de nous questionner. En conséquence, nous essaierons de voir que ce dramaturge entreprend un véritable brouillage temporel. [...]
[...] Beckett nous présente des êtres rongés par le temps. On peut dire que les personnages sont l'empreinte visible du temps, puisque leur décadence représente la vieillesse, autrement dit : les injures causées par le temps. Ensuite, la seconde impression qui émane de cette pièce est l'attente d'une fin de la part des personnages. En effet, rien que le titre nous le suggère. La Fin laisse présager un sentiment de phase finale, puis partie peut être comparé à la vie. Par ailleurs, on remarque un désir de la part des personnages d'en finir avec la vie. [...]
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