La ferme des animaux, George Orwell, conte philosophique, Malabar le cheval, Napoléon, Brille-Babil, assemblées générales de Sage l'Ancien, révolution russe
J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette oeuvre de George Orwell. Le livre est très court, bien expliqué et simple. Il se présente comme une fable. En effet, les personnages principaux ne sont pas des humains, mais des animaux. Ils parlent, ont une personnalité et ont conscience de leurs conditions de vie. Ils agissent donc comme des hommes. Au fil des pages, j'ai donc compris qu'à travers les animaux, c'était bien la nature humaine qui était décrite par l'auteur.
[...] Il dépeint les problèmes de son temps, les promesses non tenues, l'ivresse du pouvoir. Je me suis très vite sentie proche des animaux. J'en ai admiré certains et détesté d'autres. J'ai détesté Napoléon, mais le pire sans doute est le grand parleur Brille- Babil qui fait gober n'importe quoi aux animaux. Il a l'art de convaincre les autres animaux. Il contourne la vérité et la déforme. Ainsi, les sept commandements du départ de la Révolution sont arrangés pour qu'ils puissent justifier les dérives des dirigeants. [...]
[...] Il comprend vite que tout le monde se fait manipuler. Le cheval Malabar, quant à lui, ne cesse de travailler toujours de plus en plus dur et soutient aveuglément le cochon Napoléon. Il m'a d'ailleurs un peu énervée. J'ai trouvé que cette révolution des animaux était une belle initiative, mais les revendications pour la création d'une République des Animaux sont pour moi tout à fait légitimes, car les animaux ne sont pas traités à la hauteur de leur tâche. Il se dégage alors un sentiment d'injustices. [...]
[...] Tout d'abord, pour en revenir aux animaux, j'ai beaucoup aimé le fait que chaque catégorie de la population soit représentée par un animal spécifique (les chevaux qui travaillent dur, les moutons qui bêlent, l'âne sceptique, les chiens qui terrorisent, les corbeaux qui essayent de raisonner Tout cela m'a amené à me poser une autre question : « Et moi, j'aurai été quel animal » ? Il y a des animaux très attachants. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé l'histoire de Malabar, ce cheval courageux qui n'hésite pas à travailler dur quoiqu'il arrive. Les caractères des personnages sont très marqués et différenciés. Chaque animal représente un caractère ou un statut de la société. L'histoire commence bien. Les animaux se débarrassent de leur méchant propriétaire et décident qu'ils feront de la ferme un havre de paix. [...]
[...] Résume de façon simple et imagée l'installation d'un pouvoir totalitaire et d'une dictature. Il dénonce la soif du pouvoir des hommes et leur capacité à manipuler la population. J'ai aimé les différentes étapes de l'installation d'un régime totalitaire ainsi que les portraits des animaux. D'après ce que j'ai entendu et compris, le totalitarisme est mis en avant. En fait, certains tyrans de l'histoire politique sont caricaturés et représentés par des animaux : – Sage l'Ancien = Lénine – Napoléon = Staline – Boule de Neige = Trotski C'est en quelque sorte une satire de la Révolution russe. [...]
[...] Les animaux vont alors devenir des esclaves. Mais ce qui me met hors de moi, des esclaves heureux de l'être J'étais révoltée de voir à quel point les animaux restaient passifs face à un tel régime. Ils ont tout d'abord une confiance aveugle envers Napoléon. Je pensais qu'ils allaient finir par se révolter. Au contraire, ils obéissent par ignorance ou lassitude peut-être. Boule de Neige est celui qui a pour moi les meilleures idées : il prône l'éducation pour tous et la liberté tandis que Napoléon préfère le bourrage de crâne intensif. [...]
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