Ce document est une analyse linéaire de la scène de l'aveu de la Princesse de Clèves à son mari au sujet du duc de Nemours.
[...] - « l'embrassant en la relevant » = participe présent ( fait preuve de tendresse ( modèle de dignité. III- La réponse de M. de Clèves - « Ayez pitié de moi, vous-même, madame » = anacoluthe ( trouble de M. de Clèves suscite le pathétique. Ici, il correspond au modèle de l'honnête homme du XVIIe siècle (conforme aux lois du devoir et de la vertu). - « pardonnez » = impératif ( reconnaît sa vertu / présente ses excuses pour ne pas être à la hauteur. [...]
[...] Explication linéaire n°3 : L'aveu de la princesse au prince de Clèves. Introduction : La Princesse de Clèves paraît anonymement, en 1678. On peut pourtant considérer que Mme de Lafayette en est l'auteur. Si elle ne l'affirmera jamais publiquement, elle avouera, à demi-mot, l'avoir écrit dans une lettre. Lorsque le texte paraît, elle est proche du groupe de Port-Royal, haut lieu de jansénisme qui véhicule une vision pessimiste de l'être humain et souligne que personne ne peut trouver le salut sans la grâce de Dieu. [...]
[...] Topos littéraire, une autre scène d'aveu va être proposée par Mme. de Lafayette à la fin du roman opposant, cette fois-ci, le duc de Nemours et la princesse de Clèves. La présence du duc de Nemours pendant la scène est primordiale, car elle condamne l'aveu à l'échec. La passion de sincérité ne résout pas mais exacerbe les tensions entre les époux. Au lieu d'apaiser le tumulte des passions (jalousie, amour, orgueil, inquiétude, etc.), il entraîne une suite de péripéties qui vont conduire l'intrigue à sa funeste issue. [...]
[...] L'aveu de la princesse. - « Eh bien » ( interjection + « monsieur » ( apostrophe = introduit l'aveu de Mme. de Clèves - « en se jetant à ses genoux » ( caractère admirable - « un aveu que l'on n'a jamais fait à son mari » ( négation partielle ( courage / aveu exceptionnel - « mais l'innocence de ma conduite et de mes intentions ( C'est la vertu qui motive cet aveu - « innocence », « éviter les périls », « nulle marque de faiblesse » = champs lexical de l'innocence et de l'héroïsme ( conduite exemplaire. [...]
[...] - « je ne vous déplairai jamais par mes actions » = litote ( elle ne lui sera jamais infidèle. - « il faut avoir plus d'amitié et d'estime pour un mari que l'on en a jamais eu » = hyperbole ( extrême considération pour son mari. - « conduisez-moi, ayez pitié de moi, et aimez-moi encore » = impératif ( elle espère qu'il soit son guide, qu'il l'éloigne de la tentation, tout comme le faisait sa mère lors de son éducation. [...]
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