Scène : lorsque le père annonce à ses deux jeunes fils qu'ils doivent partir le soir-même pour rejoindre la zone libre.
Joseph Joffo est un écrivain français. Il est né dans une famille juive à Paris en 1931 et a vécu la seconde guerre mondiale et l'occupation. Ayant d'abord travaillé comme coiffeur, il a ensuite commencé à écrire pour se confronter aux difficultés de son enfance. Ses livres sont principalement autobiographiques : Un sac de billes raconte l'histoire de son enfance pendant la guerre, tandis que Baby-foot raconte les années après la guerre et sa découverte des valeurs américaines. Joffo a également écrit quelques romans purement fictifs, ainsi qu'un certain nombre de nouvelles.
[...] » (Film) L'enseignement que Roman distille est une leçon qui peut leur sauver la vie dans un avenir proche. La gifle est censé attacher la douleur au simple fait d'avouer être juif, mais elle permet aussi à Joseph de connaître cette douleur, de ne plus en avoir peur. Tout cela est assez implicite dans le livre, mais le film le rend totalement explicite : « Pardon Chouchou, pardon, il faut mieux prendre une claque qui fait mal, que de perdre la vie parce qu'on a peur d'en prendre une. Tu comprends mon chouchou ? [...]
[...] Ses livres sont principalement autobiographiques : Un sac de billes raconte l'histoire de son enfance pendant la guerre, tandis que Baby-foot raconte les années après la guerre et sa découverte des valeurs américaines. Joffo a également écrit quelques romans purement fictifs, ainsi qu'un certain nombre de nouvelles. Le livre Un sac de billes est le livre le plus célèbre de Joseph Joffo. Cet ouvrage autobiographique a été publié pour la première fois en 1973 et couvre les années 1941 à 1945. L'auteur raconte le voyage que lui et son frère Maurice, tous deux encore enfants, ont entrepris pour fuir les nazis qui occupaient la France à cette époque. [...]
[...] En revanche, on peut dire que le passage vers l'âge adulte que ce passage représente est redéfini dans le film. La question de l'origine juive n'est pas abordée, et est remplacée par un sentiment de fierté peu renseigné. A l'inverse, la fin de la scène est plus implicite dans le film que dans le livre, montrant que le média film n'est pas juste bon à réduire le récit, mais qu'il implique de le remodeler pour soit l'embellir, soit laisser davantage de place aux acteurs. [...]
[...] Ce n'est pas le cas de Joseph qui est accompagné de son frère. Leur départ est à la fois l'élément modificateur, et le réel début de l'intrigue. Pourtant, avant leur départ, les enfants sont perturbés par une question sur leur origine, comme si la nécessité de connaître le point de départ de leur histoire était primordiale afin d'accomplir leur destin : Qu'est ce qu'être juif ? : « Autrefois, dit-il, nous habitions un pays, on en a été chassés alors nous sommes partis partout et il y a des périodes, comme celle dans laquelle nous sommes, où ça continue. [...]
[...] Le film Un Sac de Billes de Christian Duguay est la deuxième fois que le roman autobiographique le plus vendu est présenté au grand écran, quarante ans après l'adaptation du livre de Joseph Jollo par Jacques Doillon. Le film de Duguay est magnifiquement tourné et offre de belles performances de ses deux principaux acteurs âgés de seulement 17 et 12 ans. C''est par ailleurs un compte-rendu dramatique d'une période difficile de l'histoire moderne française. Les deux jeunes frères sont forcés de se débrouiller seuls lorsque l'occupation allemande de la France et la persécution ultérieure des juifs mettent leur vie en danger. [...]
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