Les Essais de Montaigne livrent ses réflexions sur toutes sortes de sujets. D'ailleurs, l'auteur se montre lui-même inconstant par la diversité des sujets, et la facilité de les traiter. Cependant, dans le livre III des Essais de Montaigne un enjambement se trouve entre le particulier et l'universel.
Il est vrai qu'habituellement un bon écrivain arrive à nous faire adhérer aux idées qu'il défend.
[...] Dans le chapitre III, il montre la qualité majeure de l'être humain qui est l'adaptation à des situations diverses, surtout avec les femmes. Par ailleurs, dans le chapitre IV Des coches Montaigne fait une grosse critique de l'opulence des gouvernances modernes, et l'excès de ceux qui détiennent l'accès aux caisses de l'État, et les dépenses démesurées réalisées à des choses futiles qui s'effacent avec le temps, oubliant souvent de privilégier les valeurs naturelles de la vertu et du mérite. Il continue en discutant de la Découverte de l'Amérique et il critique la conquête (génocide, trahisons et pillages). [...]
[...] De plus, Montaigne ne s'arrête pas dans ses pensées qu'il veut partager avec ses lecteurs. Dans le chapitre IX De la vanité tout n'est que vanité, ce chapitre s'emporte dans le flux de son propre objet, c'est-à-dire qu'il se relativise lui-même. Pour Montaigne, tous les écrivains ne sont pas utiles, justement pour lui écrire sur soi-même est une vanité, étant un signe d'orgueil, de futilité Il continu ses pensées singulières en expliquant que la gestion de son domaine et les problèmes lui pèsent, donc il commence à justifier ses voyages d'une part, car ils lui permettent d'échapper à la gestion à la gestion de son domaine, et d'autre part ils lui permettent de fuir les troubles politiques dus aux transformations sur le pays, l'avilissement de la société. [...]
[...] Malgré les plans cachés, déroutements, la fausse modestie régulière de Montaigne beaucoup de raisons s'y trouvent. Les critiques de la conquête, les contestations, mensonges et compagnies font partie de ce qu'est l'Homme. De plus, la dignité de l'homme ne repose pas sur la raison selon Montaigne, c'est parce que celle-ci n'est qu'un outil faible et maladroit, incapable de nous faire saisir la moindre vérité, inférieur même à l'instinct. [...]
[...] Premièrement, le sens du particulier est plusieurs, mais ici cela concerne spécialement quelqu'un, et c'est l'auteur en personne. Durant presque tout le livre, il discute de ces notions titres, et dès le chapitre I De l'utile et de l'honnête comme à dire aux lecteurs que rien n'est inutile et que toutes choses est importantes, c'est comme une ouverture pour nous. Puis il poursuit ses pensées particulières au chapitre II Du repentir il se pose des questions. Ayant des regrets, il annonce que même si les années passent il est et sera toujours le même, dans ses jugements et sa raison. [...]
[...] D'autre part, dans le chapitre IX De la vanité il continue encore de discuter du Mal, des difficultés du pays et de la religion. Il explique les conflits, la justice, des relations entre les Hommes, en ajoutant qu'il apprécie Paris, en définissant le lien universel avec tous les Hommes les plus importants que le lien national. En conclusion, à travers les deux thèses opposées : les mauvais voyageurs et les courtisans, Montaigne pose le problème de xénophobie voire de racisme. En effet, il met en avant la volonté de ne pas les connaître et une façon de condamner les différences barbares. [...]
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