Ce document est un exemple d'épreuve anticipée au baccalauréat de Français.
Il peut servir d'entraînement, grâce à la présence de corrigés.
Il est composé comme suit:
Corpus : Marivaux, L'île aux esclaves)
Voltaire, La Princesse de Babylone)
Textes de Bradbury (Fahrenheit)
Écriture
1° En quoi ce corpus décrit l'utopie ?
2° En quoi ces textes montrent une vie idéale ?
Sujet
Commentaire composé de La Princesse de Babylone de Voltaire.
[...] Ces gros diamants qu'Amazan a eu l'honneur de vous offrir est d'une mine qui lui appartient. Cette licorne que vous l'avez vu monter est la monture ordinaire des Gangarides. C'est le plus bel animal, le plus fier, le plus terrible et le plus doux qui orne la terre. Il suffirait de cent Gangarides et de cent licornes pour dissiper des armées innombrables. Il y a environ deux siècles qu'un roi des Indes fut assez fou pour vouloir conquérir cette nation : il se présenta suivi de dix mille éléphants et d'un million de guerriers. [...]
[...] En effet, les Lumières ne veulent pas une monarchie absolue. En fin il n'y a pas de liberté s'il n y a pas de bonheur. Il y a donc dans cet extrait, une idée de bonheur qui est rendu par le caractère utopique de ce texte. Par conséquent, le texte reprend bien les idéaux des Lumières en faisant utiliser la raison, pour comprendre ce texte, aux lecteurs mais aussi au roi. Nous pouvons donc dire que ce texte critique à travers le roi des Indes, Louis XV en le prévenant de ce qu'il ne faut pas faire quand on est roi. [...]
[...] Il s'arrêta pour lever les yeux vers la grille du climatiseur dans le couloir et se rappela soudain que quelque chose était caché derrière cette grille, quelque chose qui, en cet instant, semblait l'observer. Il s'empressa de détourner les yeux. Étrange rencontre par une nuit étrange. Il ne se souvenait de rien de semblable, à l'exception d'un après-midi, il y avait de cela un an, où il avait rencontré dans le parc un vieil homme avec qui il avait parlé . Marivaux- L'île des Esclaves Scène 2 (tirade de Trivelin) TEXTE Trivelin. Ne m'interrompez point, mes enfants. [...]
[...] Ils vénèrent alors les gangarides. A la fin de ce texte, nous pouvons voir que les Indiens respectent ce peuple. En effet, ils sont devenus sages (l.35), mais surtout ils savent qu'ils ne pourront jamais égaler les Gangarides, qu'ils resteront toujours inférieurs à ce peuple qu'ils soient nombreux ou non. Nous pouvons le voir grâce à la deuxième comparaison de ce texte ligne 37 qui réduit les Indiens à des ignorants et qui compare les Gangarides à des philosophes. Cela permet de montrer que les Gangarides détiennent aussi un patrimoine culturel supérieur aux Indiens. [...]
[...] Cela donne au texte un aspect merveilleux puisque les anciens esclaves ôtent la vie à tous les maîtres (l.5) puis initient les maîtres à l'esclavage afin qu'ils comprennent ce que ressentaient les esclaves et pour qu'ils deviennent plus humains (l.23). Ce texte est utopique puisqu'il est parfait. D'autre part, nous pouvons voir que les Gangarides, dans le texte de Voltaire sont qualifiés comme un peuple vertueux et invincibles dès la première ligne. Cela montre que l'auteur insiste sur le fait que le peuple est idéal. En effet, ce peuple ne tue jamais les troupeaux mais se nourrit de végétaux naturels et contribue ainsi au bon fonctionnement de leur société. [...]
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