Language théâtral : Ecriture en vers (en alexandrin ) registre de langue soutenu
Registre majoritaire : registre tragique, pathétique
Type de scène récurrentes : Scène d'aveu, scène d'exposition, le noeud
Dénouement de la pièce : La mort du héros tragique
Visée à court terme : Montrer que l'homme peut échapper à son destin
[...] Une soif de justice secouerait votre trône. Le courroux des Dieux est, lui, moins visible. Il prône La capitulation face à toute invasion. Il enflamme le pouvoir, il le broie, il tue, Puis s'en empare pour imposer malédiction Et la mort sans le salut de l'âme, ainsi voulue. Aklandys : Tu me parles de justice, invention des hommes. Tu brandis la menace et l'étales sous mon dôme, On me dit que la colère est ici légitime, Mais seule la couronne en est sa source intime. [...]
[...] Thèbes a gagné, les dieux ont vaincu sur la haine. La Vérité se battrait contre les « on dit » ? La Vérité ce sont les Dieux, c'est ainsi dit. Je me refuse à cette Vérité des hommes. Le peuple d'Athènes vécut les derniers jours de la démocratie. Aklandys succomba par l'épée de Terkapas. « Ainsi sont les hommes » témoignera alors Platon « : des êtres animés de courage et de désirs ». Quant à leur intelligence, celui-ci détermine leur destin. [...]
[...] On ne peut la casser comme du verre. Ce reflet qui vous aveugle, n'est pas salutaire. Vous n'êtes plus protégé dans ce sanctuaire. Ignorer la réalité de la nation ? La conscience s'ouvrira sur une rébellion. Sans doute vous l'appellerez de suite trahison, Mais la suite la verra comme libération. Aklandys : Les Dieux sont méprisés, et Athènes est vaincue Le philosophe cherche une Vérité humaine, Une Vérité que comprennent seules les ingénues. L'homme ne connaît que les sens dictés par la haine. [...]
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